Les plans de Dieu (15) (lire la suite) Je ne prononce pas cette sentence de gaieté de cœur. En réalité, ce n’est pas moi qui la formule, mais vous-mêmes. Mais c’est une autre affaire. Oublions-la pour le moment.
Je repense souvent au jardin d’Éden. Ce n’est pas de la nostalgie, car ce genre de sentiment m’est totalement étranger. Mais c’est parce que tout est présent en même temps à mes yeux. J’embrasse d’un seul regard toute l’histoire, depuis ce que vous appelez le « big bang », expression qui me fait bien rire, jusqu’au « big boum » final.
Certes, Adam et Ève m’ont forcé la main. Mais je ne regrette rien. Parce qu’ils nous ont donné l’occasion à nous Trois de vous prouver par a plus b que nous vous aimons vraiment et à avoir pour vous d’autres inventions d’Amour qui devraient vous couper le souffle. Au moins si vous vouliez bien vous donner un peu de peine pour chercher à comprendre les « signes des temps ». « Le soir venu, vous dites : Il fera beau, car le ciel est rouge ; et le matin : Aujourd'hui, de l'orage, car le ciel est d'un rouge sombre. Vous savez discerner l'aspect du ciel ; mais les signes des temps, vous ne le pouvez » (Matthieu 16, 2-3).
Je disais donc que je repense au paradis terrestre. Et je revois l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Il est toujours là, planté dans mon jardin. Il est beau à voir. Tu penses si j’en prends bien soin. Après ce qui s’est passé, vous, vous auriez été capables de le placer derrière une vitre blindée… Avec moi, un chérubin suffit (cf. Genèse 3, 24).
(à suivre…)
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