Mission impossible (4)
Alors qu’importe si les hommes s’acharnent à ne pas écouter ce que nous avons à leur dire de la part de Dieu, et même durcissent leurs positions au lieu de se convertir à la Vérité . Nous sommes suréquipés pour notre mission. En outre, nous ne parlons pas de nous-mêmes, mais c’est l’Esprit Saint qui parlera en nous (cf. Matthieu 10, 20).
Il n’en reste pas moins que Dieu ne joue pas la carte de la facilité. Jamais. Ou pratiquement jamais. Ce serait sans doute une mauvaise affaire pour nous. Ce n’est pas pour rien qu’il est resté dans l’auguste sacrement de l’Eucharistie. Il nous rappelle ainsi continuellement son Sacrifice. Et ce mémorial est une invitation constante à faire de notre vie aussi un sacrifice uni au sien, qui ne fasse qu’un avec le sien, de sorte que nous ne soyons qu’un avec lui et le Père dans l’Esprit (cf. Jean 17, 22).
Les pharaons du monde contemporain,
(lire la suite) ceux qui régentent nos peuples aujourd’hui, ne nous intimident pas et ne nous font pas peur. Ils sont la cause de nouveaux massacres d’innocents, comme en Égypte, lorsque l’ange exterminateur frappa « les premiers-nés dans le pays d’Égypte ; le premier-né de Pharaon, qui devait s’asseoir sur son trône, aussi bien que le premier-né du captif dans sa prison, et tous les premiers-nés du bétail » (Exode 12, 29) ; ou comme lorsqu’Hérode le sanguinaire « envoya tuer, dans Bethléem et tout son territoire, tous les enfants de moins de deux ans » (Matthieu 2, 16), afin de s’assurer que le roi que venait de naître, comme les Rois Mages le lui avaient annoncé (cf. Matthieu 2, 2), était bien éliminé.
Tôt ou tard, de nouvelles « plaies d’Égypte » s’abattront sur eux. Prions pour qu’ils aient le temps et la force de se convertir au moins lorsqu’ils comparaîtront devant le vrai et l’unique Souverain du ciel et de la terre.
En attendant, pleins d’arrogance, ils disent comme pharaon : « Qui est le Seigneur pour que j’obéisse à sa voix, en laissant aller Israël ? » Je vous réponds : Il est le créateur du ciel et de la terre, de l’univers visible et invisible » (Credo de Nicée-Constantinople). Mais cela ne leur suffit pas. « Je en connais pas le Seigneur et je ne laissera donc pas aller Israël » (Exode 5, 2). « Il ne vous suffit [donc] pas de fatiguer les hommes, que nous fatiguiez aussi mon Dieu ? » (Isaïe 7, 13).
(à suivre…)
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