Les plans de Dieu (24)
Donc, ceux qui pèchent contre l’Esprit ont choisi leur camp. Ce ne sont pas les seuls à l’avoir fait en ce sens, hélas. « Ne savez-vous pas que les injustes ne posséderont point le royaume de Dieu ? Ne vous y trompez point : ni les impudiques, ni les idolâtres, ni les adultères, ni les efféminés, ni les infâmes, ni les voleurs, ni les avares, ni les ivrognes, ni les calomniateurs, ni les rapaces ne posséderont le royaume de Dieu » (1 Corinthiens 6, 9-10). S’ils ne se repentent pas de leur iniquité et ne me demandent pas pardon, cela va de soi. Là encore je retrouve souvent la main de la Mère de Jésus, qui s’est arrangée pour certains d’entre eux la prient de temps à autre. Et cela suffit à modifier leur sort éternel. Elle est vraiment forte la Mère que je vous ai donnée ! Assurément, elle est la toute-puissance suppliante.
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Mais il est des crimes qui crient vengeance vers le ciel. « Jusques à quand, Maître saint et véridique, attendras-tu pour faire justice et venger notre sang sur les habitants de la terre ? (Apocalypse 6, 10). Écoute donc ce bel esprit : « Ma seule affaire était de me sauver – rien dans les mains, rien dans les poches – par le travail et par la foi. Du coup, ma pure option ne m’élevait au-dessus de personne : sans équipement, sans outillage, je me suis mis tout entier à l’œuvre pour me sauver tout entier. si je range l’impossible Salut au magasin des accessoires, que restera--t-il ? » (Jean-Paul Sartre, Les mots, dernière page).
Tout ce qui allait arriver après ma création, je le savais par avance. Je n’ignore rien de ce qui se trame dans le cœur de l’homme, même pas ce qui est le plus caché (cf. Ecclésiastique 39, 24). C’est bien pour cela que j’ai voulu associer Marie au triomphe de son Fils sur le serpent infernal. Ipsa conteret (Genèse 3, 15). Quand Dieu dit : « Je mettrai des combats entre toi et la femme », il « promet une grande œuvre de sa grâce : il annonce que ce diable vainqueur – vainqueur par trahison – la femme actuellement vaincue le vaincra à son tour et par la force de Dieu.
Quant aux combats prophétisés, ce n’est pas la femme qui les mènera elle-même, mais sa descendance ; et cela jusqu’à la victoire. D’ailleurs, après « je mettrai des combats entre toi et la femme », Dieu ajoute : « Ta descendance et sa descendance. »
De quelle descendance peut-il être question ? D’une seule, le Christ seul, en effet, il est la descendance de la femme sans l’être aussi de l’homme ; si bien que la formule est irréprochable : « Je mettrai des combats entre toi et la femme, ta descendance et sa descendance » - sous-entendu le Christ. car c’est lui qui guerroie comme un vaillant ocntre l’antique serpent, et ne fut jamais son complice en quoi que ce soit.
(à suivre…)
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