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dimanche 29 septembre 2013

Les plans de Dieu (23)

Les plans de Dieu (23)

Celui qui s’adresse à moi en ces termes m’émeut, « et moi, je le ressusciterait au dernier jour » (Jean 6, 40). Il existe bien des esprits rationalistes pour ricaner quand ils entendent parler de résurrection des morts, de ces gens qui « passent la totalité de leur temps à dire ou à écouter les dernières nouvelles » (Actes 17, 21), mais qui refusent d’entendre, et donc s’interdisent d’accueillir, la Bonne Nouvelle. Car quelle nouvelle que l’annonce de la résurrection ! « Quelle raison est de dire qu’on ne peut ressusciter ? Quel est le plus difficile, de naître ou de ressusciter ? Que ce qui n’a jamais été soit ou que ce qui a été soit encore ? » (Pascal, Pensées 222). (lire la suite) Vous avez eu chez bon un de ces esprits forts justement, qui a décidé, un beau matin, en faisant sa toilette, que je n’existais pas. Ah ! la belle affaire ! Cela serait comique, dit Dieu, s’il n’avait pas entraîné dans son abjuration et son incroyance, dans son scepticisme, des milliers de mes enfants. Et cela, c’est difficilement pardonnable. Pourtant je m’y connais en matière de pardon, dit Dieu. Ma miséricorde est touchée quand j’entends mon Fils me supplier : « Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font » (Luc 23, 34). Le plus fort, c’est qu’il n’arrête pas de me le dire. En plus Marie se met aussitôt de la partie. Elle en rajoute, si je puis dire. Il faut voir comme elle trouve toujours des éléments positifs en faveur des âmes les plus noircies par le péché. Elle n’est jamais à court d’arguments pour m’arracher ma décision. Ceci dit, je ne peux revenir sur ce que mon Fils a dit : il n’a d’ailleurs fait que vous répéter ce que je l’ai chargé de vous transmettre : « Ce n’est pas de mon propre chef que j’ai parlé ; mais le Père qui m’a envoyé, c’est lui qui m’a prescrit ce que j’avais à dire et à faire entendre » (Jean 12, 49). Ce qu’il vous a donc déclaré en mon nom, c’est que « tout péché, tout blasphème sera pardonné ; mais le blasphème contre l’Esprit ne sera pas pardonné. À qui aura parlé en mal du Fils de l’homme, il sera pardonné ; mais à qui aura parlé en mal de l’Esprit Saint, il ne sera pas pardonné ni dans ce monde-ci ni dans le monde à venir » (Matthieu 12, 31-32). Je ne fais qu’entériner la décision libre de l’homme. Il a opéré un choix, une « option fondamentale » comme vous dites. Je la respecte.c’est un coup de lance dans le Cœur de mon Fils et une dague plantée dans celui de la très Sainte Vierge. nous n’y pouvons mais. Si certains vont « à la fosse de perdition » (Psaume 55, 24), c’est bien parce qu’ils l’ont voulu délibérément. Moi, dit Dieu, je suis la Justice même. Certes, je la tempère autant que possible par ma Miséricorde. Et Marie s’y entend encore une fois pour m’y amener, elle que vous invoquez précisément en tant que Mère de Miséricorde. Mais la justice c’est la justice. Ne pas l’appliquer porterait atteinte à la dignité de ceux qui sont restés fidèles envers et contre tout, et leur causerait un tort considérable, en rendant en quelques sorte futiles et inutiles toute leur lutte ascétique, tous leurs efforts pour m’aimer par-dessus toute choses. (à suivre…)

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