Les plans de Dieu (16)
Vous êtes emballés par un beau spectacle ; vous êtes éberlués devant un paysage qui vous paraît splendide ; vous êtes tous emportés d’aise par un concert dirigé de main de maître et interprété avec brio. Pourtant je vous dis que vous n’avez rien vu. Vous croyez, mais vous verrez « de plus grandes choses que celle-là » (Jean 1, 50). Si vous arriviez à comprendre ce que veut dire être créé à mon image et à ma ressemblance (Genèse 1, 26), votre joie serait d’une autre nature, autrement profonde et durable, et vous acquériez « avec tous les saints la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur » de mon Amour (Éphésiens 3, 18).
Vous vivez dans votre monde. Et il est originellement bon
(lire la suite) (cf. Genèse 1, 31), car c’est moi qui l’ai créé, expressément pour vous, pour que vous le travailliez et le cultiviez (cf. Genèse 2, 15), dit le Seigneur, Dieu des armées célestes. Mais ce monde est nécessairement fini, limité, à perfectionner. S’il vous apporte beaucoup de satisfactions, il vous cause également nombre de tracas et il est source de bien des peines, car c’est par un travail pénible que tu en tires ta subsistance (cf. Genèse 3, 17).
Mais vous, mes enfants, ceux que j’ai marqué d’un sceau pour l’éternité et à qui j’ai donné dans leur cœur l’Esprit Saint à titre d’arrhes (cf. 2 Corinthiens 1, 22), vous ne pouvez pas rester le nez collé aux réalités matérielles en vous enfermant dans l’horizon strictement terrestre. Ce n’est pas l’objectif que je vous ai assigné. Non. C’eût été en vérité très mesquin de ma part. et vous jouer un bien mauvais tour. Or, moi, dit Dieu, je ne peux ni me tromper ni vous tromper (cf. Actes de foi). Et je suis magnanime par nature.
Réfléchis à cela : « Une femme oubliera-t-elle son nourrisson, n'aura-t-elle pas pitié du fruit de ses entrailles ? Quand même les mères oublieraient, moi, je ne t'oublierai point ! » (Isaïe 49, 15). « Y a-t-il parmi vous un père qui, si son fils lui demande du pain, lui donnera une pierre ? Ou, [s'il demande] un poisson, lui donnera-t-il, au lieu de poisson, un serpent ? Ou, s'il demande un œuf, lui donnera-t-il un scorpion ? » (Luc 11, 11-12).
(à suivre…)
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