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jeudi 11 novembre 2010

La Liturgie céleste (11)

La Liturgie céleste (11)

Contemplons donc le visage du Christ, alors qu'il est encore temps de le faire, car, « en contemplant ce visage, nous nous préparons à accueillir le mystère de la vie trinitaire, pour faire l'expérience toujours nouvelle de l'amour du Père et pour jouir de la joie de l'Esprit Saint. Se réalise pour nous la parole de saint Paul : « Nous reflétons tous la gloire du Seigneur, et nous sommes transfigurés en son image, avec une gloire de plus en plus grande, par l'action du Seigneur qui est Esprit » (2 Corinthiens 3, 18.) » (Jean-Paul II, lettre ap. Rosarium Virginis Mariæ, n° 9). C'est ce visage que nous contemplerons désormais, un visage d'une extraordinaire Bonté. Nous atteindrons à ce moment précis le degré de gloire que nos œuvres nous auront valu, redonnant son lustre à l'image et la ressemblance de Dieu selon lesquelles nous avons été créés. (lire la suite)
« Le jour de la mort inaugure pour le chrétien, au terme de sa vie sacramentelle, l’achèvement de sa nouvelle naissance commencée au Baptême, la « ressemblance » définitive à « l’image du Fils » conférée par l’Onction de l’Esprit Saint et la participation au Festin du Royaume qui était anticipée dans l’Eucharistie, même si d’ultimes purifications lui sont encore nécessaires pour revêtir la robe nuptiale » (Catéchisme de l'Église catholique, n° 1682).
Ce qu'il importe de bien comprendre, c'est qu'il existe bien un jugement, porté par nous-même, à partir de tout ce que nous avons fait ou omis de faire sur terre. Mais ce jugement est irréversible. Il n'y a pas d'appel ni de pourvoi en cassation possible. Au moment de notre mort, nous sommes jugés par Dieu sur toute notre vie : pensées, paroles, actions et omissions. « La mort met fin à la vie de l’homme comme temps ouvert à l’accueil ou au rejet de la grâce divine manifestée dans le Christ. Le Nouveau Testament parle du jugement principalement dans la perspective de la rencontre finale avec le Christ dans son second avènement, mais il affirme aussi à plusieurs reprises la rétribution immédiate après la mort de chacun en fonction de ses œuvres et de sa foi. La parabole du pauvre Lazare et la parole du Christ en Croix au bon larron, ainsi que d’autres textes du Nouveau Testament parlent d’une destinée ultime de l’âme qui peut être différente pour les unes et pour les autres.
Chaque homme reçoit dans son âme immortelle sa rétribution éternelle dès sa mort en un jugement particulier qui réfère sa vie au Christ, soit à travers une purification, soit pour entrer immédiatement dans la béatitude du ciel, soit pour se damner immédiatement pour toujours » (Catéchisme de l'Église catholique, n° 1021-1022). Comme le déclarait le pape Benoît XII, auquel le Catéchisme se réfère ici, « après la mort et avoir purgé nos fautes, nous aurons une vison intuitive et faciale de l'essence divine - sans le recours d'aucune créature - mais l'essence divine se présentera à nous immédiatement nue, claire et ouvertement, de sorte que nous jouirons de l'essence divine (...). Cette vision et cette fruition continueront sans interruption aucune jusqu'au jugement dernier et, ensuite, pendant toute l'éternité.

(à suivre…)

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