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mardi 9 novembre 2010

La Liturgie céleste (9)

La Liturgie céleste (9)

Écoutons comment Jésus explique à Nicodème (...) en quoi consiste ce jugement dont la Croix est également le signe.
« Et le jugement, le voici : la Lumière est venue dans le monde et les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. En effet, quiconque fait le mal hait la lumière et ne vient pas à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient dévoilées, mais celui qui agit dans la vérité vient à la lumière, pour qu'il apparaisse au grand jour que ses œuvres sont faites en Dieu » (Jean 3, 19-21). (lire la suite)
Oui, la Croix est le signe du jugement. Et le jugement a une double tâche : distinguer le bien du mal et émettre une sentence.
Selon les paroles du Christ à Nicodème, celui qui émet la sentence est toutefois l'homme lui-même. L'homme moyennant ses œuvres - bonnes ou mauvaises. C'est avant tout dans la conscience que la sentence est émise.
La Coix du Christ est le témoin de ce jugement et de cette sentence. Un témoin muet ? Non ! Un témoin éloquent ! En rend témoignage Celui que le Père « a envoyé dans le monde » « pour que le monde soit sauvé par lui » : Témoin et Sauveur. Et nous, à notre tour, nous sommes « créés dans le Christ en vue des bonnes œuvres ».
Si donc nous ne sommes pas sauvés, si nous nous condamnons par les œuvres du mal, c'est parce que « nous ne sommes pas venus à la lumière » : à cette lumière qu'est précisément la Croix du Christ » (Jean-Paul II, Homélie en la paroisse Saint-Sébastien). Mais nous, nous aimons la Croix et la vénérons : « Nous vous adorons, ô Christ, et nous vous bénissons, parce que vous nous avez rachetés par votre sainte Croix. »
Et puis n'oublions pas la merveilleuse réalité que nous rappelons à la Sainte Vierge dans le Memorare : « Souvenez-vous, ô très miséricordieuse Vierge Marie, qu'on n'a jamais entendu dire qu'aucun de ceux qui ont eu recours à votre protection, imploré votre assistance ou réclamé vos suffrages, ait été abandonné. Animé de cette confiance, ô Vierge des vierges, ô ma Mère, je viens à vous, gémissant sous le poids de mes péchés. Je me prosterne à vos pieds, ô Mère du Verbe incarné, ne méprisez pas mes prières, mais écoutez-les favorablement et daignez les exaucer. Amen. » Et comme, de surcroît, nous avons demandé à Marie, des milliers, des dizaines de milliers de fois dans notre vie de prier « pour nous, pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort », comment douter un seul instant qu'elle n'exerce à fond son rôle de Mère, d'Avocate, de Refuge à ce moment-là. Mais que se passe-t-il alors ?

(à suivre...)

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