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dimanche 13 janvier 2008

13 janvier : le Bapteme de Jesus

13 janvier : le Baptême de Jésus

En célébrant le baptême du Seigneur, nous terminons le temps de Noël. Cet événement, que nous méditons dans le premier mystère lumineux du chapelet, fait le lien entre la vie cachée et la vie publique de notre Seigneur. Elle nous montre que c'est l'ensemble de la vie de Jésus qui est rédemptrice, même si le Salut s'accomplit pleinement sur la Croix.
Les bergers et les Rois Mages sont venus adorer l'Enfant nouveau-né. Les fils d'Israël et les païens ainsi réunis rendent gloire au Messie Sauveur. Et nous, au long des siècles, (lire la suite) nous sommes appelés à venir adorer la Seigneur : « Rendez au Seigneur, fils de Dieu, rendez au Seigneur, la gloire et la puissance, rendez au Seigneur, la gloire de son nom, adorez le Seigneur, éblouissant de sainteté » (Psaume 29, 1-2).
Nous rendons gloire à Dieu et nous l'adorons fondamentalement en offrant toute notre vie à Dieu, en la transformant en prière, en tâchant de nous unir à Dieu tout au long de la journée. En cherchant à imiter le Seigneur, qui, « lui qui était riche, s'est fait pauvre pour vous, afin de vous enrichir de sa pauvreté » (2 Corinthiens 8, 9, par Amour, par pur Amour.
« C'est lui, Jésus, qui est le Seigneur de tous » (Actes 10, 36), rappelle saint Pierre. Il précise, parlant d'expérience, que ce « Jésus de Nazareth, Dieu la consacré par l'Esprit Saint et rempli de sa force. Là où il passait, il faisait le bien » (Actes 10, 38). Voilà une orientation concrète pour notre vie : faire le bien autour de nous. C'est une nécessité de notre condition de baptisé. Si Jésus-Christ est venu sur terre, c'est pour que nous puissions devenir enfants de Dieu par le baptême et vivre en conséquence. Il s'est manifesté comme Celui qui est foncièrement tourné vers les autres, Celui qui « donne sa vie en rançon pour beaucoup » (Mt 20, 28).
Comme le pape Benoît XVI l'écrit, dans son encyclique sur l'espérance (n° 28), le Christ « nous engage pour les autres ». Ce n'est que dans la mesure où nous sommes en communion avec lui, que nous pouvons exister vraiment pour les autres, nous intéresser à eux, leur rendre service, les aimer tels qu'ils sont.
Et, de même que Jésus a choisi Marie pour venir au monde, de même il nous l'a laissée pour Mère. « Voici ta Mère » (Jn 19, 27). Ces mots du Seigneur ont un goût de miel pour nous, et sont toujours nouveaux. Pour sentir pleinement notre filiation divine, pour aimer notre prochain comme Dieu nous aime, allons vers Marie. « C'est vers sa bonté maternelle comme vers sa pureté et sa beauté virginales que, nous dit Benoît XVI, se tournent les hommes de tous les temps et de tous les lieux du monde, dans leurs besoins et leurs espérances, dans leurs joies et leurs souffrances, dans leurs solitudes comme aussi dans le partage communautaire ».

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