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mercredi 2 janvier 2008

Saint Gregoire de Nazianze


Saint Grégoire de Nazianze

Le pape Benoît XVI nous dit que "saint Grégoire de Nazianze, illustre Père de l’Église, originaire de Cappadoce, fut un grand théologien, défenseur de la foi chrétienne au quatrième siècle. Né en 330, il fréquenta les écoles les plus célèbres de son temps. (lire la suite) À Césarée de Cappadoce, il se lia d’amitié avec Basile, puis il séjourna notamment à Alexandrie d’Égypte et surtout à Athènes. Revenu chez lui, Grégoire fut baptisé et s’orienta vers la vie monastique, recevant ensuite l’ordination presbytérale avec une certaine réticence. En 371, Basile voulu le consacrer évêque de Sasimes, mais il continuera à résider dans la ville de Nazianze. Vers 379, il fut appelé à Constantinople pour conduire la petite communauté chrétienne fidèle au Concile de Nicée. Dans l’Église de l’Anastasis, il prononça cinq Discours théologiques, demeurés célèbres par la sûreté de la doctrine, l’habilité du raisonnement et la splendeur de la forme. Alors qu’il participait au deuxième Concile œcuménique, il fut élu évêque de Constantinople et dut assurer la présidence du Concile. Mais une forte opposition se dressa contre lui, jusqu’à devenir insoutenable, le conduisant à démissionner. Il retourna à Nazianze pour se consacrer au soin pastoral de la communauté chrétienne. Puis il se retira définitivement dans la solitude, dans son pays natal. Il mourut en 390.
(...). Serviteur de la Parole, il mit son talent d’écrivain et d’orateur au service de l’Église. Homme humble, il chercha à faire œuvre de paix dans l’Église de son temps, lacérée par les discordes et les hérésies. Il se fit en particulier le grand défenseur de la foi proclamée au Concile de Nicée : un seul Dieu en trois personnes égales et distinctes, Père, Fils et Saint-Esprit. Grégoire a aussi mis en relief la pleine humanité du Christ : pour racheter l’homme dans la totalité de son corps, le Christ assume toutes les composantes de la nature humaine, autrement l’homme n’aurait pas été sauvé. En devenant homme, le Christ nous a donné la possibilité de devenir à notre tour comme Lui. Marie, qui a donné la nature humaine au Christ, est vraie Mère de Dieu. Grégoire nous rappelle aussi que nous devons, comme personnes humaines, être solidaires les uns des autres, notamment des plus pauvres, et imiter la bonté et l’amour de Dieu. Par dessus tout, Grégoire nous enseigne l’importance et la nécessité de la prière : Dieu a soif que nous ayons soif de Lui. Dans la prière, nous voyons tout à la lumière du Christ, nous laissons tomber nos masques et nous nous plongeons dans la vérité et dans l’écoute de Dieu, nourrissant le feu de l’amour."

Benoît XVI, Audience générale, 8 et 27 août 2007.

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