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vendredi 4 janvier 2008

Saint-Basile (2)

Saint-Basile (2)


En tant qu'évêque et pasteur de son vaste diocèse, Basile se soucia constamment des conditions matérielles difficiles dans lesquelles vivaient les fidèles ; il dénonça avec fermeté les maux ; il s'engagea en faveur des plus pauvres et des laissés-pour-compte ; il intervint également auprès des gouvernants pour soulager les souffrances de la population, en particulier dans les périodes de catastrophes ; il se préoccupa de la liberté de l'Église, (lire la suite) s'opposant également aux puissants pour défendre le droit de professer la vraie foi. À Dieu, qui est amour et charité, Basile rendit un précieux témoignage, en construisant plusieurs hospices pour les plus démunis (cf. Basile, Ep. 94), une sorte de ville de la miséricorde, qui prit de lui son nom de Basiliade (cf. Sozomène, Historia Eccl. 6, 34). Celle-ci se trouve à l'origine des institutions hospitalières modernes d'accueil et de soin des malades.
Conscient que « la liturgie est le sommet vers lequel tend l'action de l'Église, et en même temps la source dont émane toute sa vertu » (Sacrosanctum Concilium, n. 10), Basile, bien que toujours soucieux de réaliser la charité qui est la caractéristique de la foi, fut également un sage « réformateur liturgique » (cf. Grégoire de Nazianze, Oratio 43, 34 in laudem Basilii). En effet, il nous a laissé une grande prière eucharistique [ou anaphore] qui tire son nom de lui, et il a donné une organisation fondamentale à la prière et à la psalmodie : sur son impulsion, le peuple aima et connut les Psaumes, et il se rendait en prière également la nuit (cf. Basile, In Psalmum 1, 1-2). Et ainsi, nous voyons que liturgie, adoration, prière avec l'Église et charité vont de pair et se conditionnent réciproquement.

(à suivre...)

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