Arrets sur christianisme (12)
Arrêts sur christianisme (12)
Esclavage pour esclavage, si, de toute façon, nous devons servir, puisque la condition humaine, que nous l’admettions ou non, consiste en cela, il n’est rien de meilleur que de se savoir esclaves de Dieu par Amour. Car nous perdons alors la condition d’esclaves ; nous devenons des amis, des fils. C’est en cela qu’apparaît la différence : nous faisons face aux honnêtes occupations du monde avec la même passion, le même enthousiasme que les autres, mais avec la paix au fond de l’âme ; avec joie et sérénité, y compris dans les contradictions, car nous ne mettons pas notre confiance dans ce qui passe, mais dans ce qui reste pour toujours. Nous ne sommes pas les enfants d’une servante mais de la femme libre (Galates 4, 31). D’où nous vient cette liberté ? Du Christ notre Seigneur. C’est la liberté par laquelle il nous a rachetés (cf. Galates 4, 31). C’est pourquoi il enseigne que si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres (Jean 8, 36). Nous, les chrétiens, nous n’avons pas à emprunter à qui que ce soit le vrai sens de ce don, car seule la liberté chrétienne sauve l’homme.Saint Josémaria, Amis de Dieu, n° 35.
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