La fidelite (1)
La fidélité (1)
« Vous avez passé le Jourdain pour attendre Jéricho ; les chefs de Jéricho vous ont fait la guerre, ainsi que de nombreux peuples, mais je les ai livrés entre vos mains. J'ai envoyé devant des frelons, qui ont chassé les deux rois amorites ; ce ne fut ni par ton épée ni par ton arc. Je vous ai donné une terre qui ne vous a coûté aucune peine, des villes dans lesquelles vous êtes installés sans les avoir bâties, des vignes et des oliveraies dont vous profitez aujourd'hui sans les avoir plantées » (Josué 24, 11-13). Ce rappel des bienfaits par Dieu accordés au peuple élu au moment où il est enfin entré dans la Terre promise (lire la suite) n'a pas qu'une application historique. Il nous parle de la gratuité des dons de Dieu, de ce que c'est toujours Dieu qui prend l'initiative de nous venir en aide, de l'existence de la Providence divine : « La création a sa bonté et sa perfection propres, mais elle n’est pas sortie tout achevée des mains du Créateur. Elle est créée dans un état de cheminement (« in statu viæ ») vers une perfection ultime encore à atteindre, à laquelle Dieu l’a destinée. Nous appelons divine providence les dispositions par lesquelles Dieu conduit sa création vers cette perfection : Dieu garde et gouverne par sa providence tout ce qu’Il a créé, « atteignant avec force d’une extrémité à l’autre et disposant tout avec douceur « (Sagesse 8, 1). Car « toutes choses sont à nu et à découvert devant ses yeux » (Hébreux 4, 13), même celles que l’action libre des créatures produira (concile Vatican I) » (Catéchisme de l'Église catholique, n° 302). Ce rappel est aussi une preuve de la fidélité de Dieu à sa parole : « Je me suis engagé par serment, j'ai fait alliance avec toi, et tu as été avec moi » (Ézéchiel 16, 8).Dieu est d'une extrême bonté. Non seulement il a eu pitié de son peuple et lui a préparé un pays « ruisselant de lait et de miel » (Exode 20, 6), mais il l'a comblé de toutes sortes de dons : « Je t'ai parée de joyaux ; des bracelets à tes poignets, un collier à ton cou, un anneau à ton nez, des boucles à tes oreilles et sur ta tête un magnifique diadème. Tu étais parée d'or et d'argent, vêtue de lin précieux, de soies et de broderies. (...) Tu devins de plus en plus belle et digne de la royauté. Ta renommée se répandit parmi les nations, à cause de ta beauté, car elle était parfaite, grâce à ma splendeur dont je t'avais revêtue » (Ézéchiel 16, 11-13.14).
(à suivre...)
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