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dimanche 27 janvier 2013

Au chap'let citoyens (5)

Au chap'let citoyens (5)

La capitulation de la ville de La Rochelle, aux mains des protestants, a été attribuée à la force du chapelet. Le 15 août 1628, deux mois avant cet événement, une tertiaire franciscaine, sœur Germaine, dévote de Notre-Dame-de-Grâce-lès-Gignac, annonce la victoire prochaine sur l'hérésie. Louis XIll met son armée sous la protection de la Sainte Vierge. À Paris, à l'instigation de Marie de Médicis, la récitation du Rosaire eut lieu tous les samedis à dater du 20 mai 1627, dans l'église des Frères Prêcheurs du Faubourg Saint-Honoré. La Reine, le duc d'Orléans, les cardinaux de Bérulle, de La Rochefoucauld y assistent. Le Roi fit prêcher et pratiquer la même dévotion dans son armée. En octobre 1627, le roi promet de faire construire une chapelle au titre de Notre-Dame-de-Bon-Secours en cas de victoire sur les assigés soutenus par les Anglais. Le 1er novembre 1628 un vent contraire empêchait la flotte anglaise de venir au secours de la ville, La Rochelle tomba. Après a capitulation, l’armée royale entre dans la ville derrière une procession, au chant des *litanies de la Vierge, derrière une bannière portant en latin ce chant de l'Église : « Réjouissez-vous Marie, Vous seule avez détruit toutes tes hérésies ! » Louis XIII fonde alors l’église Notre-Dame-des-Victoires, à Paris, dont il pose la première pierre le 9 décembre 1629. Il faut lire les relations de cette cérémonie par l'archevêque de Paris qui rappelle que La Rochelle était le « plus solide boulevard de l'hérésie ». Dans ses lettres patentes, le Roi entend marquer à jamais « la piété que nous avons à la Vierge Marie ».

jeudi 24 janvier 2013

Au chap’let citoyens (4)

Au chap’let citoyens (4)

Jean Sobieski (1629-96), roi de Pologne, accourt de Czestochowa pour secourir Vienne, assiégée par les Turcs. Conduisant les troupes avec le duc Charles de Lorraine, ils remportent la bataille de Vienne, en 1683, non sans que les troupes aient invoqué le nom de la Sainte Vierge avant la bataille engagée dans l’octave de la Nativité de Marie. Jean Sobieski offrira à Notre-Dame-de-Czestochowa les trophées pris à l’ennemi. La fête du saint Nom de Marie est instituée en mémoire de cette victoire. Notre-Dame-Auxiliatrice avait été aussi priée intensément. Le pèlerinage dans son sanctuaire de la Mariahilfstrasse, la « rue de Marie-Auxiliatrice », à Vienne, connut un grand essor et les tableaux de cette Vierge furent abondamment reproduits. Pensons à cette efficacité du chapelet pour la période présente.

mardi 22 janvier 2013

Au chap’let citoyens (3)

Au chap’let citoyens (3)

Notre-Dame-de-Czestochowa a défendu la ville de Lwow, en 1675 : un curieux phénomène atmosphérique, consigné par de très nombreux témoins, donna la victoire à Jean Sobieski, venu à la rescousse de la ville assiégée par une armée turque d'une supériorité écrasante. Trois cent mille hommes contre six mille hussards, la partie semblait désespérée. Toute la population de Lwow était prosternée à la cathédrale devant l'image de Notre-Dame Clémente. Dès le début de la bataille, alors que l'aile gauche de l'armée polonaise commençait à fléchir, le ciel se couvrit tout d'un coup d'épais nuages, une terrible tempête couru sus à l'ennemi avec de tels foudres et tonnerres, une si grande abondance de pluie et un vent si violent, qu'affolés, les Turcs tournèrent bride, tandis que les hussards, poussés par l'orage, les talonnaient dans leur débâcle en criant : « Vive Jésus ! Vive Marie ! » C'était la veille de la fête de Notre-Dame-de-Czestochowa, le 25 août. Pensons à cette efficacité du chapelet pour la période présente.

dimanche 20 janvier 2013

Au chap’let citoyens (2)

Au chap’let citoyens (2)

La bataille de Lépante (golfe de Corinthe), le 7 octobre 1571 : les Turcs opposés à la Sainte Ligue composée de l’Espagne (Philippe II), du Saint-Siège (Pie V) et de Venise. La sainte Ligue, par sa victoire sur les Turcs, contraria l’hégémonie ottomane en Méditerranée. La récitation du chapelet permit la victoire et engagea le pape Grégoire XIII à déclarer le jour de la victoire de Lépante, fête du Rosaire. Les Chevaliers Hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem, dont El Alcazar de San Juan (Ciudad Real, Espagne) était la capitale du priorat de Castille, allaient soigner les blessés en portant un étendard sur lequel était peinte l’image de la Vierge de l’Alcazar de San Juan. Il récitent le chapelet devant elle, demandant protection et aide à la Sainte Vierge. Tous sont sains et saufs de la bataille. La Vierge prend alors le nom de Virgen del Rosario. Sur le tableau de Serpotta le sénat de Venise fait inscrire : « Ce ne sont ni les armes, ni les chefs, ni le courage, qui nous ont donné la victoire, mais la Vierge du Rosaire. » L’après-midi de dimanche 7 octobre, Pie V
demande soudain à son entourage de se taire, puis, après avoir regardé par la fenêtre, s'écrie : « Courez rendre grâce à Dieu dans son église, notre armée remporte la victoire. » C'était bien le jour et l'heure où la croix triomphait dans le golfe de Lépante. Le pape tint à en immortaliser le souvenir par une commémoration annuelle de Sainte-Marie-de-la-Victoire. Son successeur Grégoire XIII changea ce titre en celui de Notre-Dame-du-Rosaire, autorisant à célébrer cette fête nouvelle dans les églises qui disposeraient d'un autel pour cette invocation. Pensons à cette efficacité du chapelet pour la période présente.

samedi 19 janvier 2013

Au chap’let citoyens (1)

Au chap’let citoyens (1)

En 1946, le P. Petrus, franciscain, se rend à Mariazell, alors que l’Autriche risque de tomber sous l’emprise du communisme, et y prie pour éviter ce malheur. Il entend une voix intérieure qui lui dit : « Faites ce que je vous dis, priez le rosaire et vous aurez la paix. » Il lance alors la Croisade du Rosaire. En fin de compte, les communistes abandonnèrent de façon inexplicable le pays qu’ils occupaient. Pensons à cette efficacité du chapelet pour la période présente.