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jeudi 28 mars 2013

Mission impossible (6)

Mission impossible (6)

Jérémie doit donc s’armer de courage pour affronter, près de la porte du temple (cf. Jérémie 7, 2), le roi, les prêtres et le peuple lui-même. Il ne va pas les flatter ni prophétiser dans le sens du poil, conformément à ce qu’ils attendent, mais annoncer malheur sur malheur, des châtiments l’un après l’autre, s’ils refusent de revenir au Seigneur. Jérémie qui, au moment où il reçut sa vocation, se sentait déjà écrasé par la tâche, car, reconnaissait-il, « je ne sais pas parler, car je suis un enfant » (Jérémie 1, 6) – tout comme Moïse n’était que trop conscient du handicap que constituait son bégayement –, doit prêcher inlassablement des événements particulièrement désagréables et douloureux. Mais, « vers ceux à qui je t’enverrai tu iras, et tout ce que je t’ordonnerai, tu le diras » (Jérémie 1, 7). (lire la suite) C’est ce que Dieu attend de l’instrument qu’il a choisi, aussi inepte puisse-t-il être et se sentir. C’est ce que celui-ci doit faire, en se laissant aider par la grâce. Et ce, indépendamment du manque de reconnaissance sociale et du fait d’apparaître toujours comme l’empêcheur de tourner en rond. Et ce qui devait arriver arriva, conformément à la Parole de Dieu : « Le roi Sédécias […] – Nabuchodonosor l’avait établi roi sur le pays de Judas – […] n’écouta point, ni lui, ni ses serviteurs, ni le peuple du pays, les paroles que le Seigneur avait prononcées par Jérémie, le prophète » (Jérémie 37, 1-2). Quant à Jérémie, il se retrouva en prison (cf. Jérémie 37, 11-15). La vie du prophète devait connaître bien d’autres péripéties. Il n’évitera pas un moment de découragement et la tentation de fuir le monde idolâtre et irrespectueux des commandements de Dieu. Mais le Seigneur l’assistera toujours. Et lui, infatigable ouvrier de la vigne, il continuera d’assumer sa mission impossible. Jérémie terminera sa vie en Égypte, pays avec lequel le roi a conclu une alliance, en contradiction avec les oracles du Dieu des armées, et où il a emmené avec lui Jérémie contre son gré. Le jour arrivera, mais qui se fera attendre longtemps encore, où le Saint de Dieu viendra habiter parmi son peuple. La venue du Messie est rendue possible par des hommes comme Moïse et Jérémie qui ont fait confiance à la Parole de Dieu envers et contre tout et qui n’ont pas cherché le succès humain, mais uniquement à plaire à Dieu. Ce sont pour nous des exemples qui doivent nous guider dans la tâche de la nouvelle évangélisation pour laquelle le Seigneur continue de nous envoyer « comme des brebis au milieu des loups » (Matthieu 10, 15). Qu’importe ! Ils peuvent bien hurler et hurler à mort. Nous avons choisi la meilleure part, et elle ne nous sera pas enlevée (cf. Luc 10, 42). (fin)

mercredi 27 mars 2013

Mission impossible (5)

Mission impossible (5)

La fidélité de Moïse et les humiliations subies de la part du pharaon finissent par être récompensées, comme Dieu le lui a annoncé : « Tu verras bientôt ce que je ferai à Pharaon [moi, et non toi, qui n’es que mon haut-parleur] : forcé par une main puissante, il les laissera aller [les fils d’Israël] ; forcé par une main puissante, il les chassera de son pays » (Exode 6, 1). Et s’il se repens par la suite : « Qu’avons-nous fait de laisser aller Israël qui ne nous servira plus ? » (Exode14, 5), c’est trop tard. Il a beau prendre la tête de ses chars et de ses cavaliers, c’est inutile. Ils seront engloutis dans les eaux de la mer Rouge, « et il n’en resta pas un seul » (Exode 14, 29). L’heure n’est pas éloignée où Moïse et tout le peuple pourront chanter à pleins poumons à la louange du Tout-Puissant : « Il a jeté à l’eau cheval et cavalier » (Exode 15, 1). Ce jour-là, « Israël vit sur le rivage de la mer les Égyptiens morts » (Exode 14, 30). (lire la suite) Avec le prophète Jérémie, nous avons un autre exemple de mission impossible. Le Seigneur attire son attention sur la situation de son peuple : « As-tu vu ce qu’a fait Israël la schismatique ? Elle est allée sur toute montagne élevée et sous tout arbre vert – sous-entendu, elle a sacrifié à des divinités étrangères, ce que je lui avais formellement interdit parce que « c'est moi, moi qui suis Dieu, et qu'il n'y a point de Dieu à côté de moi » (Deutéronome 32, 39) –, et elle s’y est prostituée » (Jérémie 3, 6). Dieu charge alors Jérémie d’un message de conversion, une conversion que la bonté de Dieu devrait faciliter grandement : « Reviens, schismatique Israël. Je ne vous ferai pas un mauvais visage, car je suis bienveillant – oracle du Seigneur – et je ne conserve pas [ma colère] à jamais » (Jérémie 3, 12). Le Seigneur, qui attend ce retour avec impatience, ajoute : « Si tu te convertis, Israël –oracle du Seigneur –, c’est à moi que tu te convertiras. Et si tu rejettes loin de moi tes abominations, tu ne seras plus errant »(Jérémie 4, 1). Mais Jérémie doit annoncer le châtiment divin, multiple à vrai dire, qui doit s’abattre sur Israël s’il refuse obstinément de se convertir. Il doit rappeler le commandement unique : « C’est uniquement ce commandement que je leur ai prescrit : Écoutez ma voix et je deviendrai votre Dieu, et vous, vous deviendrez mon peuple ; vous suivrez toutes les voies que je vous prescrirai, afin que vous soyez heureux » (Jérémie 7, 23). Seulement le Tout-Puissant ne se fait guère d’illusion sur ce qui l’attend. Il envoie Jérémie s’adresser en son nom au peuple, qui reconnaît bien en lui un prophète du Très-Haut. Masi voilà que Dieu le prévient : « Tu leur diras tout cela, ils ne t’écouteront pas ; tu les appelleras, ils ne te répondront pas » (Jérémie 7, 27). Là encore, ce n’est guère encourageant, comme dans le cas de Moïse envoyé auprès du pharaon, avec la circonstance aggravante qu’ici une issue positive n’est même pas annoncée, contrairement à ce qui était envisageable en fin de compte pour Moïse… (à suivre…)

mardi 26 mars 2013

Mission impossible (4)

Mission impossible (4)

Les pharaons du monde contemporain, ceux qui régentent nos peuples aujourd’hui, ne nous intimident pas et ne nous font pas peur. Ils sont la cause de nouveaux massacres d’innocents, comme en Égypte, lorsque l’ange exterminateur frappa « les premiers-nés dans le pays d’Égypte ; le premier-né de Pharaon, qui devait s’asseoir sur son trône, aussi bien que le premier-né du captif dans sa prison, et tous les premiers-nés du bétail » (Exode 12, 29) ; ou comme lorsqu’Hérode le sanguinaire « envoya tuer, dans Bethléem et tout son territoire, tous les enfants de moins de deux ans » (Matthieu 2, 16), afin de s’assurer que le roi que venait de naître, comme les Rois Mages le lui avaient annoncé (cf. Matthieu 2, 2), était bien éliminé. Tôt ou tard, de nouvelles « plaies d’Égypte » s’abattront sur eux. Prions pour qu’ils aient le temps et la force de se convertir au moins lorsqu’ils comparaîtront devant le vrai et l’unique Souverain du ciel et de la terre. (lire la suite) En attendant, pleins d’arrogance, ils disent comme pharaon : « Qui est le Seigneur pour que j’obéisse à sa voix, en laissant aller Israël ? » Je vous réponds : Il est le créateur du ciel et de la terre, de l’univers visible et invisible » (Credo de Nicée-Constantinople). Mais cela ne leur suffit pas. « Je en connais pas le Seigneur et je ne laissera donc pas aller Israël » (Exode 5, 2). « Il ne vous suffit [donc] pas de fatiguer les hommes, que nous fatiguiez aussi mon Dieu ? » (Isaïe 7, 13). Dieu qui « est riche en miséricorde » (Éphésiens 2, 4). « Celui qui trône dans les cieux se rit, le Seigneur se moque d’eux » (Psaume 2, 4). Écouteront-ils le prophète les presser de rendre hommage à Dieu en tremblant, « de peur qu’il ne s’irrite contre vous et que vous ne périssiez hors de la voie, car sa colère s’enflamme vite » (Psaume 2, 12). Or donc, « qu’une armée vienne camper contre moi, mon cœur ne craindra point ; que contre moi s’engage le combat, alors même j’aurai confiance » (Psaume 27, 3), car « le Seigneur est ma lumière et mon salut, qui craindrais-je ? » (Psaume 27, 1). C’est un langage que les mondains ne comprennent pas, car ils vivent dans la peur permanente d’être déboulonnés par quelqu’un de plus fort qu’eux, par un concurrent, comme Hérode tremble à la simple annonce qu’un nouveau-né puisse lui disputer un jour le trône… (à suivre…)

lundi 25 mars 2013

Mission impossible (3)

Mission impossible (3)

Le Seigneur nous enseigne par là qu’il est raisonnable contre toute apparence de lui faire confiance envers et contre tout. Mais aussi qu’être à son service suppose immanquablement de se laisser clouer avec lui sur la Croix. Car le Serviteur n’est pas au-dessus de son maître (cf. Jean 13, 16). Il lui en a coûté à notre Seigneur de nous racheter. Il est au fond bien normal qu’il nous en coûte aussi à nous de coracheter avec lui. D’autant que nous nous heurtons aux mêmes obstacles que lui, notamment à l’action du diable se servant lui aussi de la médiation d’êtres humains, que nous appelons ses suppôts. Moïse ne réussira donc pas à convaincre pharaon du premier coup, loin de là, et surtout pas par ses propres forces. Il doit en être bien conscient. Nous aussi. Car le principe fondamental « sans moi vous ne pouvez rien faire » (Jean 15, 5) ne perdra jamais de son actualité. Et ce n’est pas sans conséquences négatives pour les coreligionnaires de Moïse, dont la condition est aggravée après les mesures de rétorsion prises par pharaon : « Ce sont des paresseux. C’est pourquoi ils crient : ‘Allons sacrifier à notre Dieu.’ Qu’on alourdisse le travail de ces gens, qu’ils le fassent et ne prêtent plus attention à ces paroles trompeuses » (Exode 5, 8-9), (lire la suite) celles de Moïse et d’Aaron, au nom du Dieu de leurs pères. Cette situation vaut la peine d’être méditée, pour ne pas nous rebeller quand la tournure des événements est nettement défavorable, et que cela ne s’arrête pas rapidement. Cela aussi fait partie du plan salvifique de Dieu. Dieu est « notre bouclier » (Psaume 59, 12), le rempart de notre vie (cf. Psaume 27, 1), « notre refuge et notre force » (Psaume 46, 2). Il est le « Dieu avec nous » (Matthieu 1, 23). Et « si Dieu est avec nous, qui est contre nous ? » (cf. Romains 8, 31). Il nous envoie « grâce sur grâce » (Jean 1, 16). La tentation ne surpassera jamais nos forces (cf. 1 Corinthiens 10, 13), nous assure-t-il. Alors qu’importe si les hommes s’acharnent à ne pas écouter ce que nous avons à leur dire de la part de Dieu, et même durcissent leurs positions au lieu de se convertir à la Vérité . Nous sommes suréquipés pour notre mission. En outre, nous ne parlons pas de nous-mêmes, mais c’est l’Esprit Saint qui parlera en nous (cf. Matthieu 10, 20). Il n’en reste pas moins que Dieu ne joue pas la carte de la facilité. Jamais. Ou pratiquement jamais. Ce serait sans doute une mauvaise affaire pour nous. Ce n’est pas pour rien qu’il est resté dans l’auguste sacrement de l’Eucharistie. Il nous rappelle ainsi continuellement son Sacrifice. Et ce mémorial est une invitation constante à faire de notre vie aussi un sacrifice uni au sien, qui ne fasse qu’un avec le sien, de sorte que nous ne soyons qu’un avec lui et le Père dans l’Esprit (cf. Jean 17, 22). (à suivre…)

dimanche 24 mars 2013

Mission impossible (2)

Mission impossible (2)

Le Tout-Puissant dit encore à Moïse : « Je suis descendu pour le délivrer de l’Égypte et pour le tirer de ce pays dans une terre excellente et vaste, dans une terre ruisselant de lait et de miel » (Exode 3, 8). C’est une très bonne nouvelle. Seulement voilà. Si Dieu est tout à fait capable de délivrer son peuple par sa force que rien ne vient limiter, il veut compter avec une collaboration humaine. C’est pourquoi il formule un ordre à l’adresse de Moïse : « Maintenant, va : je t’envoie vers Pharaon, pour faire sortir d’Égypte mon peuple, les enfants d’Israël » (Exode 3, 10). L’entreprise n’est pas aisée en soi, même si Moïse a été éloigné du palais (cf. Exode 2, 10). Mais Pharaon avait cherché « à tuer Moïse » (Exode 2, 15) à la suite de l’homicide qu’il a commis. Aussi Moïse essaye-t-il de se défiler en prétextant qu’il n’a pas la parole facile, qu’il bégaye : .html">(lire la suite) « Ah ! Seigneur, je ne suis pas un homme disert, et cela hier comme avant-hier et même encore depuis que tu parles à ton serviteur : car j’ai la bouche et la langue embarrassées » (Exode 4, 10). Dieu veut se servir du truchement de l’homme, mais il ne choisit apparemment pas le plus idoine, le mieux doté pour la fonction qu’il lui confie. Toutefois, il précise : « Qui a donné une bouche à l’homme ? Qui rend muet ou sourd, clairvoyant ou aveugle ? N’est-ce pas moi, le Seigneur ? » (Exode 4, 11). Et, en vue de lui donner de l’assurance, il formule une promesse : « Je serai avec ta bouche et je t’indiquerai ce que tu devras dire » (Exode 4, 12). Tout semble donc pour le mieux. Moïse n’a pas à s’en faire ni à craindre le pharaon. D’autant que Dieu accepte que Moïse s’adjoigne Aaron, nettement plus loquace que lui. Seulement voilà, travailler avec le Seigneur et en son nom n’est pas synonyme de facilité. Certes, ceux qui cherchaient à faire périr Moïse sont morts (cf. Exode 4, 19), mais le Seigneur prédit à Moïse que son entreprise est vouée à l’échec : pharaon « ne laissera pas partir le peuple » (Exode 4, 21). À quoi bon affronter le péril, si l’issue négative est connue d’avance ? Le comble, pour ainsi dire, est que le Béni fait une annonce on ne peut plus déconcertante : « Moi, j’ai endurci son cœur » (Exode 4, 21). C’est comme si Dieu demandait à Moïse et à Aaron d’aller s’adresser de sa part à pharaon et qu’il se rangeait du côté de ce dernier, tout en leur promettant qu’il leur indiquera tout ce qu’ils devront faire (cf. Exode 4, 16). C’est d’une logique déroutante, assez impénétrable, il faut le reconnaître. Mais comme il s’agit de la logique de Dieu, nous devons l’accepter par principe sans barguigner. Parce que Dieu assure quand même que sa Volonté finira par l’emporter. (à suivre…)

mercredi 20 mars 2013

Mission impossible (1)

Mission impossible (1)

Le peuple élu se trouve depuis quatre siècles et trente ans dans le pays d’Égypte (cf. Exode 12, 41-42), dont la plupart ont été vécues dans la condition d’esclavage, après un début brillant et radieux, grâce à la position privilégiée de Joseph comme premier ministre du pharaon. Mais bien vite « il surgit en Égypte un nouveau roi qui ne connaissait pas Joseph » (Exode 1, 8). Quant bien même l’eût-il connu, lui et ses exploits, qu’il ne s’en serait pas moins inquiété de constater que « le peuple des enfants d’Israël est plus nombreux et plus puissant que nous » (Exode 1, 9). Ce qui semblait à ses yeux une menace intérieure contre la stabilité du régime, une sorte de cheval de Troie. Aussi le roi décréta-t-il : « Allons ! Ingénions-nous contre lui, de peur qu’il ne s’accroisse [davantage encore], et que, une guerre survenant, il ne se joigne à nos ennemis pour nous combattre et ne sorte du pays » (Exode 1, 10). Réflexion qui peut paraître quelque peu contradictoire et paradoxale. Les Hébreux sont trop nombreux, certes… mais leur présence est quand même bien utile, puisqu’on les a réduits en esclavage et qu’ils fournissent ainsi une main d’œuvre bon marché et abondante et assurent les tâches serviles que les Égyptiens n’entendent pas réaliser par eux-mêmes. Le problème n’est pas d’aujourd’hui… (lire la suite) Voici quatre siècles que cette situation perdure… les générations se succèdent sans que le moindre espoir de renversement des circonstances apparaisse à l’horizon. Jusqu’au jour où Dieu s’adresse à Moïse dans le désert. Celui-ci s’enfuyait d’Égypte au pays de Midyam, car il avait tué un Égyptien qui opprimait ses frères de race ( cf. Exode 2, 12), fait qui était connu de beaucoup (cf. Exode 2, 14). Or, ayant épousé Sippora, la fille de Rouel, il « faisait paître le troupeau de son beau-père, prêtre de Midyam. Il mena le troupeau au-delà du désert, et il arriva à la montagne de Dieu, à Horeb. L’ange du Seigneur lui apparut dans une flamme de feu, du milieu du buisson » (Exode 3, 1-2). Moïse s’approcha du buisson ardent qui ne se consumait pas. Alors Dieu lui parla en ces termes : « Je suis le Dieu de ton père, le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob » (Exode 3, 6). Puis il ajouta : « J’ai bien vu la détresse de mon peuple qui est en Égypte, et j’ai entendu le cri que lui arrachent ses chefs de corvée, car je connais ses peines » (Exode 3, 7). Nous serions tentés de dire ; « Il était temps ! Près de quatre siècles d’asservissement, ce n’est pas rien ! » Mais Dieu a une notion plus exacte du temps que nous. s’il est a-temporel, c’est qui dirige l’histoire et le cours des événements de telle sorte qu’en dépit de la méchanceté des hommes ses plans éternels de salut finissent par s’accomplir tels qu’il les a dessinés. Mais ses voies ne sont pas les nôtres (cf. Isaïe 55, 8). (à suivre…)

vendredi 15 mars 2013

Biographie sur Jean-Paul II

Biographie sur Jean-Paul II

Mgr Le Tourneau vient de publier une biographie complète du bienheureux pape Jean-Paul II. Elle comprend les chapitres suivants : I - Karol Wojtyla II - Jean-Paul II, successeur de Pierre III - Jean-Paul II, apôtre de la paix IV - Jean-Paul II, pontife universel V - Un pape de son temps Elle est disponible au format électronique aux Editions Blanche de Peuterey, au prix de 4,80 euros.

jeudi 14 mars 2013

Les bienfaits cachés

Les bienfaits cachés


(((Début de la note))). (lire la suite)

Quand, avec saints Josémaria, nous remercions Dieu de tous ses bienfaits, y compris de ceux qui restent cachés à nos yeux, nous incluons dans notre reconnaissance des grâces qui ne produiront leurs effets qu'au bout d'un certain temps.
Nous le voyons avec Simon de Cyrène. Jésus porte sa Croix. Il faut un Amour fou pour arriver à tenir le coup dans l'état où la soldatesque romaine l'a mis. Mais il est sur le point de défaillir. Il tombe, et c'est à grand peine qu'il peut se remettre sur pied et repartir. Aussi le centurion qui commande le détachement décide-t-il de réquisitionner un homme suffisamment fort, non pas tellement pour aider Jésus, mais pour faire en sorte d'en finir au plus vite. L'intention n'est pas des meilleures.
Il regarde la foule, dans laquelle il y a de tout : beaucoup d'excités, beaucoup de femmes qui se lamentent (Luc 23, 27). Il avise « un passant qui revenait des champs, un certain Simon, de Cyrène, père d'Alexandre et de Rufus » (Marc 15, 21). L'histoire a conservé leur nom, à juste titre.
Pour Simon, l'ordre qu'il reçoit d'aider un condamné à mort est non seulement un contre-temps fâcheux mais quelque chose de déshonorant et cause d'impureté légale. Et ce, la veille de la grande fête de la Pâque, qu'il ne pourra pas célébrer dignement. C'est un comble. Mais les Romains n'en ont cure. Il maudit le centurion ainsi que le « malfaiteur » qui lui vaut une telle mésaventure, dont l'opprobre le poursuivra toute sa vie. Du moins le pense-t-il.
À ses yeux, ce qui lui arrive est très contrariant. C'est pourtant une grande grâce qui lui est faite. Il s'en apercevra plus tard. Pour le moment, il est à la peine, et il bertonne, comme on dit en Picardie, il maugrée entre ses dents. Mais c'est un brave homme, au fond. C'est pourquoi la grâce singulière qui lui est faite de prendre sa petite part à la Passion de notre Seigneur va porter ses fruits. La Croix du Christ va lui apporter, à lui et à ses fils, Alexandre et Rufus, la découverte de ce Jésus de Nazareth qui vient d'entrer brutalement dans leur vie. Ils ne se sépareront plus. Ils embrasseront la foi en ce que le « Roi des Juifs », comme le proclame l'écriteau mis par Pilate (Jean 19, 19-20), a enseigné, en sa doctrine. Ils découvriront qu'il est le Messie qu'ils attendent eux aussi. Et que ce Messie est le Fils de Dieu par surcroît ! Ils s'estimeront alors largement récompensés de leurs peines. L'irruption de la Croix, de la vraie Croix, leur a apporté des bienfaits, cachés à première vue : le salut de leur âme et l'amour de Dieu.


mercredi 13 mars 2013

Connaissance des Celtes

Connaissance des Celtes

Pour ceux qui s'intéresse à l'histoire et à la culture celte, je signale l'Association Mémoire vive, dont je reproduis le dépliant.

mardi 12 mars 2013

Voir sur les unions entre personnes homosexuelles la position de l'Eglise.

Prière pour le successeur de Benoît XVI

Prière pour le successeur de Benoît XVI

Pasteur éternel, notre Dieu, Toi qui gouvernes ton Église et la protèges toujours, Donne-lui, nous t’en prions, le Pasteur qu’elle attend : Un homme qui ait l’Esprit de l’Évangile Et nous guide selon ta volonté. Qu’il soit le roc où s’appuiera ton peuple et la source où tes enfants s’imprègneront de l’Évangile. Que notre Église ait la joie d’avoir un Pape selon ton cœur. Toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen. (prière distribuée à l’église Saint-Pothin de Lyon)

lundi 11 mars 2013

Un pape pour quoi faire

Un pape pour quoi faire

Si vous voulez mieux connaître les rôles multiples d'un pape, vous pouvez aller sur mon site, où vous trouverez un texte développé.

dimanche 10 mars 2013

Unions homosexuels

Unions homosexuels

Voir sur les unions entre personnes homosexuelles la position de l'Eglise.

mardi 5 mars 2013

Information aux internautes

Vous avez pu constater mon absence depuis plusieurs mois. J'étais en train de terminer la rédaction et la première relecture d'un manuscrit qui fait pas moins de 1500 pages... Je compte reprendre prochainement mes messages et vous demande donc un peu de patience. Merci d'avance.