6 decembre : saint Nicolas de Bari
6 décembre : saint Nicolas de Bari
Saint Nicolas dit de Bari, en raison du lieu où ses reliques sont vénérées, est né vers 250, à Patare, en Asie Mineure. Ayant décidé de se détacher de ses biens, il apprit qu'un des nobles de la ville voulait prostituer ses trois filles faute de moyens pour les nourrir. Il résolut de l'en empêcher, en lui donnant en secret de quoi les marier. C'est de là que naquit la légende des trois jeunes filles.Se rendant en Terre sainte, (lire la suite) il prédit au pilote une horrible tempête. Les passagers se crurent perdus, mais Nicolas calma la mer, exploit qu'il renouvela plusieurs fois dans sa vie. C'est pourquoi les nautoniers l'ont pour patron et protecteur. Dans le bateau, il ressuscita un jeune garçon mort en tombant d'un mât, tandis qu'à Alexandrie il guérit un grand nombre de malades.
Il fut élu pour succéder comme évêque de Myre à son oncle, un autre saint Nicolas. Après la messe pontificale, une femme lui présenta son enfant mort brûlé dans un feu. Faisant sur lui le signe de la croix, Nicolas le ressuscita en présence de toute l'assemblée : d'où la coutume de l'invoquer dans les accidents de feu.
Jeté en prison par l'empereur Licinius qui voulait rétablir l'idolâtrie, saint Nicolas ne plia pas et fut relâché par crainte d'un soulèvement populaire. Nicolas soutint les décisions du concile de Nicée (325) avec force, accomplissant des miracles devenus légendaires. On dit qu'il ressuscita trois jeunes écoliers sur le chemin de Nicée, qu'un méchant homme avait égorgés et serrés dans un saloir et dont il vendait la chair hachée comme de la viande commune.
On rapporte aussi la légende des matelots qui étaient à deux doigts de périr par la violence d'une tempête et qui, ayant imploré le saint, le trouvèrent à l'heure même dans leur navire leur disant : « Me voici, je viens à votre aide. » Il prend le gouvernail, commande à la mer, en apaise les flots, et les mène jusqu'au port de Myre, où il disparut. À peine débarqués, ils allèrent à l'église pour le remercier d'une si grande faveur, et l'aperçurent au milieu de ses clercs. Ils se jetèrent à ses pieds, lui racontèrent ce qui s'était passé et lui en témoignèrent leur reconnaissance. Le saint leur dit que ce péril leur était arrivé pour certains péchés secrets dont ils devaient se corriger et faire pénitence.
Ayant eu la révélation de sa mort prochaine, il dit adieu à son peuple, et se retira dans le monastère de la Sainte-Sion dont il avait été fait abbé. Il s'y éteignit le 6 décembre 343. Il fut enseveli et de sa tête se mit à couler une source d'huile apportant la santé à bien des malades, et de ses pieds une source d'eau.
Sa légende compilée par Siméon le Métaphraste et transcrite en latin par les hagiographes du Moyen Âge (Miroir historial, Légende dorée, etc.), contient tout le détail de ses prodiges.
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