L'esperance chretienne (3)
L'espérance chrétienne (3)
Toujours à propos de l'espérance chrétienne, nous savons, par la foi et l'expérience spirituelle, que, quoi qu'il arrive, Dieu ne veut pas notre perte mais notre salut : « Je ne prends point plaisir à la mort de celui qui meurt, — oracle du Seigneur Yahweh ; convertissez-vous donc et vivez » (Ézéchiel 19, 32). « Je suis venu pour que les brebis aient la vie, et qu'elles soient dans l'abondance » (Jean 10, 10). D'où, encore une fois, notre confiance illimitée en Dieu : (lire la suite) « In te Domine, speravi : en toi, Seigneur, j’ai espéré. — Et, en plus des recours humains, j’ai usé de ma prière et de ma croix. — Et mon espérance n’a pas été vaine ! Elle ne le sera jamais : Non confundar in æternum ! » (saint Josémaria, Chemin, n° 95).Nul obstacle ne peut nous arrêter. Nous ne serons jamais confondus face à Dieu, si nous maintenons notre espérance en lui, si nous conservons bien présente à l'esprit la réalité de notre filiation divine. Voyons ce qui se passe avec la mort du Christ, qui apparaît, à première vue, comme la catastrophe majeure de l'histoire humaine : « Le jour de la victoire du Seigneur, lors de sa Résurrection est définitif. Où sont-ils, les soldats que les autorités avaient placés là ? Où sont-ils, les scellés qu'elles avaient apposés sur la pierre du sépulcre ? Où sont-ils, ceux qui avaient condamné le Maître ? Et ceux qui ont crucifié Jésus ?... Son triomphe entraîne la débandade de ces pauvres misérables. Alors, remplis-toi d'espérance : Jésus-Christ est toujours vainqueur » (saint Josémaria, Forge, n° 660).
Partant de cette réalité — de la mort et de la Résurrection du Christ —, nous nous exclamons : « Que notre foi catholique est belle ! — Elle apporte une solution à toutes nos anxiétés, elle apaise l’esprit et emplit le cœur d’espérance » (saint Josémaria, Chemin, n° 582). Ce qui fait que, pour nous, la mort ne se présente pas sous un jour défavorable et terrible, car elle est l'aboutissement de notre espérance des biens à venir, la rencontre définitive avec Dieu, Un et Trine : « Les « autres », la mort les arrête et les saisit de crainte. — Nous, la mort — la Vie — nous stimule et nous encourage. Pour eux, c’est la fin ; pour nous, le commencement » (Ibid., n° 738).
(à suivre...)
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