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mardi 4 décembre 2007

Dieu est impatient de nous sauver

Dieu est impatient de nous sauver

« C'est moi, Yahweh, ton Dieu, qui t'ai fait monter du pays d'Égypte. Ouvre la bouche, et je la remplirai. - Mais mon peuple n'a pas écouté ma voix, Israël ne m'a pas obéi. - Alors je l'ai abandonné à l'endurcissement de son cœur, et ils ont suivi leurs propres conseils. « Ah ! si mon peuple m'écoutait, si Israël marchait dans mes voies ! - Bientôt je confondrais leurs ennemis ; je tournerais ma main contre leurs oppresseurs » (Psaume 81, 11-15). Nous sentons à quel point Dieu est désireux de nous venir en aide. (lire la suite) Il voudrait nous sauver tous. C'est pour cela qu'il a envoyé son Fils sur terre.
Mais nous, les hommes, nous n'avons pas encore compris la leçon de la Croix ! L'idolâtrie n'appartient pas au passé, mais est actuelle. « Ayant connu Dieu, ils ne l'ont pas glorifié comme Dieu et ne lui ont pas rendu grâces ; mais ils sont devenus vains dans leurs pensées, et leur cœur sans intelligence s'est enveloppé de ténèbres. Se vantant d'être sages, ils sont devenus fous » (Romains 1, 21-22). Saint Paul ajoute : « C'est pourquoi Dieu les a livrés à des passions d'ignominie : leurs femmes ont changé l'usage naturel en celui qui est contre nature ; de même aussi les hommes, au lieu d'user de la femme selon l'ordre de la nature, ont, dans leurs désirs, brûlés les uns pour les autres, ayant hommes avec hommes un commerce infâme, et recevant dans une mutuelle dégradation, le juste salaire de leur égarement. Et comme ils ne se sont pas souciés de bien connaître Dieu, Dieu les a livrés à leur sens pervers pour faire ce qui ne convient pas » (Romains 1, 24-27).
Dieu voudrait bien sauver l'homme, mais si celui-ci se complaît dans l'idolâtrie (du pouvoir, de la science, du sexe, de l'argent et, de nos jours, de nouveau du monde animal), Dieu lui retire sa grâce. Il ne vas le forcer à l'aimer tout de même. « Paul fait voir par là que l'impiété est le principe de la violation des lois. Ici « livrés » veut dire laisser aller. Car de même qu'un général d'armée en se retirant au fort de la mêlée, livre ses soldats, non pas précisément en les poussant vers l'ennemi, mais en les privant de son secours ; ainsi Dieu, après avoir fait tout ce qu'il devait faire, a abandonné ceux qui refusaient ses dons et s'éloignaient de lui les premiers. (...) Que fallait-il donc faire ? User de force et de violence ? Mais ce n'est plus faire des hommes vertueux. Il n'y avait plus qu'à laisser faire » (saint Jean Chrysostome, Homélies sur l'épître aux Romains 3, 3).
Ce n'est pas que Dieu se désintéresse de l'homme. Encore une fois, le Christ « est mort pour tous » (2 Corinthiens 5, 15). Il n'abandonne pas l'homme si celui-ci ne l'abandonne par le premier.

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