Aimer Jesus dans les autres (2)
Aimer Jésus dans les autres (2)
Les gens ne peuvent pas nous empêcher de les aimer, même s'ils nous veulent du mal. Car, dans ce cas, ce sont de véritables bienfaiteurs qui nous aident précisément à vivre la charité, à gagner en sainteté et à nous rapprocher davantage du bonheur éternel. Nous aimons nos semblables de façon désintéressée, ce qui est le propre de l'amour authentique. Nous ne prétendons pas pour autant plaire (lire la suite) à tout le monde. Jésus-Christ n'y est pas parvenu, lui qui était la Vérité et la Bonté incarnées, alors...Demandons au Seigneur de nous accorder « un cœur bon, capable de sentir s’éveiller en lui la compassion à l’égard des peines des créatures, capable de comprendre que, pour porter remède aux tourments qui assaillent, et bien souvent angoissent, les âmes en ce monde, le véritable baume est l’amour, la charité : toutes les autres consolations servent à peine à distraire un moment pour ne laisser, plus tard, qu’amertume et désespoir.
Si nous voulons aider les autres, nous devons les aimer — j’insiste — d’un amour fait de compréhension, de don de soi, d’affection et d’humilité volontaire. Alors nous comprendrons pourquoi le Seigneur a choisi de résumer toute la Loi en ce double commandement qui n’en fait, en réalité, qu’un seul et unique : l’amour de Dieu et l’amour du prochain, de tout notre cœur (cf. Matthieu 22, 40) » (saint Josémaria, Quand le Christ passe, n° 167).
On peut rêver à ce qui se produirait si tous les chrétiens vivaient ce commandement de la charité, à la transformation profonde que la société connaîtrait, à la paix et l'harmonie qui s'établiraient entre les hommes, sans pour autant pouvoir supprimer le mal, car il émane de satan qui ne cessera de nous nuire qu'au jour du jugement final. Mais que de conflits, que de haine, que de malheurs pourraient être évités. Le jour de ce jugement est précisément décrit par Jésus comme apprécié à l'aune de la charité ou des manquements à cette vertu primordiale : « Allez loin de moi, maudits, dans le feu éternel qui a été prépare par le Diable et ses anges. Car j’ai eu faim et vous ne m’avez pas donné à manger, j’ai eu soif et vous ne m’avez pas donne à boire, j’étais un étranger et vous ne m’avez pas accueilli, nu et vous ne m’avez pas vêtu, malade et prisonnier, et vous ne m’avez pas visité » (Matthieu 25, 41-43).
(à suivre...)
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