Marie dans l'Avent
Marie dans l'Avent
Durant le temps de l’Avent, la liturgie célèbre fréquemment et d’une manière particulière la bienheureuse Vierge Marie : elle évoque certaines femmes de l’Ancien Testament, qui furent les figures annonciatrices de sa mission ; elle exalte l’attitude de foi et d’humilité dont Marie de Nazareth fit preuve en adhérant totalement et avec empressement au plan de salut de Dieu ; enfin, elle met en évidence sa présence dans les événements de grâce qui précédèrent la naissance du Sauveur. Durant le temps de l’Avent, la piété populaire (lire la suite) prête aussi une attention particulière à la Sainte Vierge Marie, comme l’atteste incontestablement la variété considérable des pieux exercices, parmi lesquels il convient de citer avant tout la neuvaine de préparation à la solennité de l’Immaculée Conception et celle qui précède la Nativité du Seigneur.Il reste que la valorisation de l’Avent, qui est « un moment particulièrement adapté au culte de la Mère du Seigneur » ne signifie pas pour autant que ce temps liturgique doive être présenté comme un « mois de Marie ».
Dans les calendriers liturgiques de l’Orient chrétien, la période de préparation au mystère de la manifestation (Avent) du salut divin (Téophanie) dans les mystères de la Nativité-Épiphanie du Fils unique de Dieu le Père apparaît comme un temps éminemment marial. L’attention se concentre sur la préparation à la venue du Seigneur dans le mystère de la maternité divine. Pour l’Orient, tous les mystères qui se rapportent à la Vierge Marie sont des mystères christologiques, c’est-à-dire qu’ils se réfèrent au mystère de notre salut dans le Christ. Ainsi, dans le rite copte, on chante, durant cette période, les louanges de Marie dans les Theotokia ; dans l’Orient syrien, ce temps est appelé Subbara, c’est-à-dire Annonciation pour souligner son caractère marial. Dans le rite byzantin, la préparation de Noël est marquée par une série croissante de fêtes mariales et de refrains chantés en l’honneur de la Vierge Marie.
Congrégation pour le Culte divin et la Discipline des sacrements, Directoire sur la piété populaire et la liturgie, 17 décembre 2001, n°101.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire