Anne-Lorraine Schmitt
Anne-Lorraine Schmitt
Le 25 novembre dernier, une étudiante de 23 ans était poignardée dans le train par un individu qui voulait la violer. La défense courageuse de sa virginité, dans un monde où cette vertu est largement dévaluée, nous fait penser à sainte Maria Goretti.Tous ceux qui l'ont connue soulignent les nombreuses qualités d'Anne-Lorraine Schmitt. Elle aurait pu devenir une journaliste brillante et contribuer intensément au bien commun. Dieu a décidé que sa contribution serait d'une autre nature, à partir d'une autre tribune, celle du ciel.
Cet événement, (lire la suite) tragique pour les siens, heureux en fin de compte pour elle (« La mort ne doit pas être pleurée, puisqu'elle est cause de salut », disait saint Ambroise, cité par Benoît XVI dans Spe salvi), nous met en présence de la précarité de la vie : il faut être prêt à comparaître à tout instant devant Dieu. Dieu a envers nous des plans qui ne sont pas les nôtres : ils sont divins et parfaits. Nous nous préparons à fêter la naissance de Jésus-Christ, Fils de Dieu, venu nous racheter du péché. Sa vie parmi nous, puis sa mort sur la Croix donnent un sens à la souffrance et à la mort, comme moyens de purification personnelle et de rédemption des pécheurs que nous sommes.
Anne-Lorraine a compris désormais qu'il en est bien ainsi, en associant son sacrifice à celui du Fils. Les jeunes filles qui veulent mener une vie droite et qui sont parfois agressées par des individus peu recommandables, peuvent s'adresser en toute confiance à Anne-Lorraine pour qu'elle leur obtienne le courage de défendre leur vertu et leur foi, sachant que c'est « dans l'espérance nous avons tous été sauvés », comme le pape Benoît XVI le rappelle dans sa deuxième encyclique.
Pourquoi Anne-Lorraine ne nous serait-elle pas proposée un jour comme modèle de sainteté ?
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