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jeudi 27 décembre 2007

Comment Jesus est-il ne ?

Comment Jésus est-il né ?

Marie a conçu Jésus sans l’intervention d’un homme. C'est ce qu'affirment clairement les deux premiers chapitres des Évangiles de saint Matthieu et de saint Luc : « L’enfant conçu en elle vient de l’Esprit Saint », dit l’ange à saint Joseph (Matthieu 1, 20) ; et à Marie qui demande : « Comment cela se fera-t-il puisque je ne connais point d’homme ? » l’ange répond : « L‘Esprit Saint viendra sur toi et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre » (Luc 1, 34-35). D’autre part, le fait que Jésus, sur la Croix, confie sa Mère à saint Jean suppose que (lire la suite) la Sainte Vierge n’avait pas d’autres enfants. Les Évangiles mentionnent parfois les frères de Jésus : cela peut s’expliquer par l’usage du mot « frères » en hébreux au sens de proches parents (Genèse 13, 8 ; etc.), ou en supposant que saint Joseph a eu des enfants d’un premier mariage, ou en prenant le terme au sens de membre du groupe des croyants, comme cela se fait dans le Nouveau Testament (Actes 1, 15).
La Tradition de l'Église a transmis très tôt le caractère surnaturel de la naissance de Jésus. Saint Ignace d'Antioche, vers l’année 100, l’affirme en disant que « la virginité de Marie fut cachée au prince de ce monde, de même que son accouchement ainsi que la mort du Seigneur. Trois mystères éclatants opérés dans le silence de Dieu » (Ad Ephesios 19, 1). À la fin du IIe siècle, saint Irénée indique que l’enfantement fut sans douleur (Demonstratio Evangelica 54) et Clément d’Alexandrie, qui dépend ici des évangiles apocryphes, affirme que la naissance de Jésus fut virginale (Stromata 7,16). Dans un texte du IVe siècle attribué à saint Grégoire le Thaumaturge, il est dit clairement qu'« en naissant il (le Christ) conserva le sein et la virginité immaculés, pour que l’extraordinaire nature de cet enfantement fut pour nous le signe d’un grand mystère » (J. B. Pitra, « Annalecta Sacra » IV, Farnborough, 1966, p. 391). Malgré leur caractère extravagant, les évangiles apocryphes les plus anciens préservent des traditions populaires qui coïncident ave
c les témoignages cités ci-dessus. Les Odes de Salomon (Ode 19), l’Ascension d’Isaïe (chap. 14) et le Protévangile de Jacques (chap. 20-21) rapportent comment la naissance de Jésus fut revêtue d’un caractère miraculeux.
Tous ces témoignages reflètent une tradition de foi qui a été sanctionnée par l’enseignement de l’Église et qui affirme que Marie fut vierge avant l’enfantement, dans l’enfantement et après l’enfantement : « L’approfondissement de sa foi en la maternité virginale a porté l’Église a confesser la virginité réelle et perpétuelle de Marie même dans l’enfantement du Fils de Dieu fait homme. En effet la naissance du Christ « n'a pas diminué, mais consacré l’intégrité virginale » de sa mère. La liturgie de l’Église célèbre Marie comme la
Aeiparthenos, « toujours vierge » (Catéchisme de l’Église Catholique, n° 499).

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