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samedi 30 juin 2012

Confiance en Dieu (2)

Confiance en Dieu (2)

« Béni soit l’homme qui se confie dans le Seigneur. Le Seigneur répondra à sa confiance ! » (Jérémie 17, 7), quand il l’estimera opportun et de la façon qu’il jugera la plus appropriée. Ce qui est certain, c’est qu’il interviendra positivement. Et voici à quoi ressemble cet homme qui se confie en Dieu : « Il est comme un arbre planté au bord des eaux, qui étend ses racines vers le courant ; il ne sent pas quand vient la canicule, mais son feuillage reste vert ; il ne s’inquiète point en une année de sécheresse, n’arrêtant pas de porter du fruit » (Jérémie 17, 8), et donc de se sanctifier de plus en plus et de réaliser un apostolat fécond, faisant bénéficier les autres de l’abondance qu’il reçoit de l’eau vive de la grâce sanctifiante, laquelle jaillit pour la vie éternelle (cf. Jean 4, 14). Voilà pour l’homme qui met sa confiance en Dieu. Mais les autres ne doivent pas se décourager ni désespérer. (lire la suite) Car « le Christ qui est mort pour tous les hommes, veut que, dans son Église, les portes du pardon soient toujours ouvertes à quiconque revient du péché » (Catéchisme de l’Église catholique, n° 982). Et, de fait, « il n’est personne, si coupable qu’il soit, qui ne doive espérer avec assurance son pardon, pourvu que son repentir soit sincère » (Catéchisme du concile de Trente 1, 11, 5). Quelle assurance nous devons tirer de semblables affirmations ! Elles ne sont pas peu de chose. En plus elles touchent à l’essentiel des intérêts de l’homme, à ce qui concerne sa vie future, c’est-à-dire son sort éternel. Il se peut, malgré tout, que des doutes surgissent au vu des obstacles auxquels nous nous heurtons et de la permanence de nos défauts en dépit du fait que nous les combattons depuis longtemps. « La confiance filiale est mise à l’épreuve quand nous avons le sentiment de n’être pas toujours exaucés. L’Évangile nous invite à nous interroger sur la conformité de notre prière au désir de l’Esprit » (Catéchisme de l’Église catholique, n° 2756). C’est ce doute qui assaille le Seigneur sur la Croix et qu’il manifeste en entamant la récitation du psaume 22. Mais il se rappelle tout de suite l’histoire de la bonté de son Père envers son peuple, toutes les magnalia Dei (Exode 14, 13). « En toi se sont confiés nos pères ; ils se sont confiés et tu les as délivrés. Ils ont crié vers toi et ils ont été sauvés ; ils se sont confiés en toi, et ils n’ont pas été déçus » (Psaume 22, 5-6). Leur prière n’a donc pas été vaine, bien loin de là. Jésus ajoute, et la prière du juste souffrant correspond mot à mot à ce qu’il expérimente dans sa chair, « pour moi, je ne suis qu’un ver, et non un homme, l’opprobre des hommes et le rebut du peuple. Tous ceux qui me voient se moquent de moi ; ils agitent les lèvres, ils branlent la tête : « Il s’en remet au Seigneur : qu’il le sauve, qu’il le délivre, puisqu’il l’aime ! » (Psaume 22, 7-8). Bien triste blasphème… (à suivre…)

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