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dimanche 16 juin 2013

Évangile, porte du salut (1)

Évangile, porte du salut (1)

Nous lisons chez saint Paul la forte affirmation suivante : « Comme le monde, en effet, sous le régime de la sagesse de Dieu, n’avait pas reconnu Dieu par la sagesse, Dieu s’est plu à sauver les croyants par la folie de la prédication » (1 Corinthiens 1, 21). Les hommes se sont obstinés à endurcir leur cœur, à s’enliser dans des pensées charnelles. Moyennant quoi, « ils détiennent la vérité captive dans l’injustice, car ce qu’on peut connaître de Dieu est parmi eux manifeste : Dieu le leur a manifesté » (Romains 1, 18-19). Ils sont donc « insensés par nature tous les hommes qui n’avaient pas la science de Dieu, qui n’ont pas pu, par la vue de ses bienfaits, connaître Celui qui est » (Sagesse 13, 1). C’est pourquoi « lorsqu’est venue la plénitude du temps, Dieu a envoyé son Fils, formé d’une femme, né sous la Loi » (Galates 4, 4). Il est venu nous parler de la part de son Père, et il a prêché parmi nous, commençant par nous dire : « Repentez-vous, car le royaume des cieux est proche » (Matthieu 4, 17). (lire la suite) Sa prédication est source de Salut, car notre Seigneur est le Rédempteur de l’homme ! Il est impérieux de passer par lui ; qui se présente comme la voie d’accès unique au Père : « C’est moi qui suis la porte des brebis. […] Celui qui entrera par moi sera sauvé ; il ira et il viendra, et il trouvera pâture » (Jean 10, 7.9). Or, Jésus se présente aussi comme « la Voie, la Vérité et la Vie » (Jean 14, 6). Il est la Parole vivante du Père. Nous devons être fiers de posséder une telle Parole, qui illumine notre chemin et donne la clarté à notre esprit, oriente nos raisonnements vers le bien, nous met sur la voie du bonheur véritable. « En effet, je n’ai pas honte de l’Évangile : car c’est une force divine pour le salut de quiconque croit, du Juif d’abord, du Grec ensuite » (Romains 1, 16), c’est-à-dire de tous les non-Juifs, de nous tous qui étions appelés à rejoindre le Christ au long des siècles, captivés par son enseignement irrésistible sur la Vérité. L’Évangile est donc une force vitale, un corps de doctrine qui se présente comme le guide rêvé pour notre existence, une force aimantée qui nous unit corps et âme à notre Dieu. « Je vous rappelle, frères, l’Évangile qui vous a été annoncé et que vous avez reçu, auquel aussi vous restez fidèles, par lequel aussi vous serez sauvés, si vous le retenez tel que je vous l’ai annoncé » (1 Corinthiens 15, 1-2), c’est-à-dire sans altération, sans en frelater le contenu, mais en l’acceptant dans son intégralité et en le mettant en pratique. « Celui qui retient mes commandements et les met en pratique, voilà celui qui m’aime » (Jean14, 21). (à suivre…)

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