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lundi 15 juillet 2013

Marthe et Marie (1)

Marthe et Marie (1)

« Alors qu’il faisait route », en direction de Jérusalem, qui était son objectif, Jésus « entra dans un bourg, et une femme, du nom de Marthe, le reçut chez elle » (Luc 10, 38). C’est la maîtresse de maison, et elle va se dépenser en tant que telle, consciente de sa responsabilité d’héberger le Messie Sauveur. Les Samaritains s’étaient refusés à le recevoir quelques jours plus tôt ; précisément parce qu’il avait pris « résolument la direction de Jérusalem » (Luc 9, 31). Une fois de plus, un légiste lui avait posé une question-piège pour l’embarrasser : « Maître, que dois-je faire pour avoir la vie éternelle en partage ? » (Luc 10, 25), question qui nous a valu la parabole émouvante du bon Samaritain (cf. Luc 10, 26-37). Nous comprenons que Jésus veuille trouver un moment de paix et de tranquillité auprès de ses amis de Béthanie. Il les laisse prendre soin de lui, avec un énorme naturel. Nous voyons Jésus, « Dieu parfait et Homme parfait » (Symbole d’Athanase) qui, comme nous, a besoin de refaire ses forces, de trouver la paix et l’affection des hommes. Comme il est proche de nous ! Comme il se fait comprendre de nous et donne tout son sens à notre vie quotidienne ! (lire la suite) Jésus savait qu’à tout moment, à n’importe quelle heure du jour et même de la nuit, il serait reçu non seulement avec affection mais avec reconnaissance, parce que la présence de Jésus sous leur toit était pour Marthe, Marie et Lazare comme un morceau de ciel arraché pour eux, comme un petit coin de paradis sur terre, un avant-goût de l’éternité céleste. Ils ne s’habituaient jamais à la présence du Seigneur, tout comme nous devons faire attention à ne jamais nous accoutumer à fréquenter Jésus dans le Pain et dans la Parole, dans notre prière personnelle, qui est le prolongement de la conversation à Béthanie… Il est bon qu’il en soit ainsi, parce que la présence du Seigneur dans notre vie est comme un baume qui adoucit les aspérités de la vie, un onguent sur les bosses et les coups reçus à son service, qui nous aide à surmonter les épreuves et à ne pas leur accorder trop d’importance, qui remplit notre cœur d’une joie indicible et nous fait oublier l’amertume du comportement d’autres personnes… (à suivre…)

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