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dimanche 11 mai 2008

Marie, Reine (2)

Marie, Reine (2)

« Le Père, le Fils et le Saint-Esprit la couronnent en tant qu’Impératrice de l’univers. Et les anges, ses sujets, lui rendent hommage..., et les patriarches, les prophètes et les Apôtres..., et les martyrs, les confesseurs, les vierges et tous les saints..., et tous les pécheurs, et toi et moi » (saint Josémaria, Saint Rosaire, cinquième mystère glorieux). Nous la couronnons d'autant plus volontiers, avec d'autant plus d'empressement que nous la reconnaissons comme médiatrice de toutes les grâces, l'« aqueduc » (lire la suite) par l'intermédiaire duquel elles parviennent à notre âme, pour reprendre l'image forgée par saint Bernard. Il s'explique en ces termes : « Vénérons donc Marie du plus intime de notre âme, de tous les élans de notre cœur et de tous les sentiments de notre volonté, car telle est la volonté de notre Seigneur qui a voulu que nous recevions tout par Marie. Voilà, je le répète, sa volonté, mais pour notre bien (...). Le Fils pourrait-il ne pas être entendu de son Père ou rejeter les supplications de sa Mère ? Non, non et mille fois non. « Vous avez trouvé grâce auprès de Dieu », dit l'ange (Luc 1, 30). Heureusement, elle trouvera toujours la grâce, or ce n'est que de la grâce dont nous avons besoin (...). Cherchons la grâce et cherchons-là par Marie, car elle trouve ce qu'elle cherche et ne peut s'en voir frustrée » (Sermon sur l'aqueduc 5-8).
La consigne est claire. Toutes les générations de catholiques se sont tournées vers Marie, comme vers celle auprès de qui trouver l'« au vive qui jaillit en vie éternelle » (Jean 4, 10), c'est-à-dire le Christ, qui est la Vie. « Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle, et moi, je le ressusciterai au dernier jour » « Jean 6, 54), « car, comme le Père a la vie en lui-même, ainsi il a donné au Fils d'avoir la vie en lui-même » (Jean 5, 26).
Marie nous conduit immanquablement à son Fils, pour que nous ayons la vie en lui et par lui. Elle est notre espérance, notre consolation, le siège de la Sagesse, « une Mère compatissante, la trône de la grâce » (saint Josémaria, Quand le Christ passe, n° 187). Auprès d'elle notre cœur est en paix. Elle nous apaise dans les tribulations. Elle prend notre main dans la sienne pour que nous avancions avec assurance sur le chemin de l'Amour, à la rencontre du Dieu « qui est, qui était et qui vient » (Apocalypse 1, 4), à qui sont dus « la gloire et l'honneur, et la puissance » (Apocalypse 4, 11).

(fin)

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