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jeudi 26 mars 2015

Jugement particulier et Marie

Jugement particulier et Marie

Vous aurez beaucoup de mal, ô Marie, avec le mécréant que je suis. Mais j’ai confiance dans votre talent oratoire. Il est bien connu. Nombre de vos plaidoiries enflammées circulent parmi nous. Et ce que nous constatons est que vous l’emportez toujours. Que le Juge reconnaît la justesse de votre défense, de vos arguments. Ils portent infailliblement. N’est-ce pas ce que votre grand serviteur Bernard de Clairvaux a prédit dans le « Souvenez-vous » ? Vous avez le sens de la formule bien frappée qui fait choc. (lire la suite) Vous savez toucher la corde sensible et mettre en mouvement la miséricorde plus que la justice. Plus que quiconque vous êtes l’Avocate des causes perdues. Vous aurez beaucoup à faire avec le pauvre pécheur que je suis, mais vous saurez le faire à merveille. Et ce sera encore un titre de gloire pour vous – une des gloires de Marie ! – et un motif de reconnaissance éternelle pour moi. Jésus, votre Fils et mon Frère aîné, mon Sauveur, n’a-t-il pas affirmé à plus d’un de ses serviteurs qu’il ne peut rien vous refuser puisque vous n’avez jamais dit non à tout ce qu’il vous a demandé ? Ce même Jésus n’a-t-il pas adressé comme requête à son Père de nous pardonner – je suis inclus dans le lot – parce que nous ne savons pas ce que nous faisons ? (cf. Luc 23, 34). Je ne sais pas ce que je fais quand je pèche. Et je ne sais peut-être pas non plus ce que je fais quand j’agis bien, puisque c’est sous la motion de ta grâce, Seigneur. Bien que, dans les deux cas, je me prononce librement pour ou contre toi. Mais vous êtes ma Mère. Et s’il y a un moment où je dois vous réclamer : Monstra te esse Matrem ! Montrez que vous êtes ma Mère, manifestez-vous en tant que Mère, c’est bien ce moment-là. Je ne puis douter que vous vous porterez à mon secours. N’ai-je pas sur moi votre saint scapulaire ? N’ai-je pas récité par milliers le chapelet comme vous nous l’avez vous-même recommandé, ce qui, vous l’avez assuré au bienheureux Alain de la Roche, fait que vous me secourez dans toutes mes nécessités – et puis-je être davantage dans le besoin que maintenant ? – et que nous jouirons d’une grande gloire dans le ciel. Votre parole – votre promesse – ne saurait être mise en défaut.

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