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mercredi 8 avril 2015

Avortement et bouddhisme

Avortement et bouddhisme

Près de ma clinique, à flanc de colline, il y a un temple bouddhiste. Il n’est pas aussi connu des touristes qui visitent Kyoto, que le sont les temples des Fragrances de l’Ouest, le Pavillon Doré ou le temple du Dragon Tranquille, avec leurs fameux « jardins secs ». celui-ci est très simple. Il faut prendre un sentier large, arriver dans une sorte de jardin où l’on vénère une déesse entourée de centaines de statuettes qui représentent les enfants violemment arrachés au sein de leur mère par un avortement. Selon la croyance bouddhiste, ces enfants errent près du fleuve qui sépare la terre des vivants de celle des morts, en attendant que quelqu’un les aide à traverser. Beaucoup de femmes, jeunes ou moins jeunes, viennent au temple et, par leur prière, elles cherchent à être délivrées du traumatisme psychique et de la déchirure intérieure d’avoir fait le choix de l’avortement. À l’entrée, il y a un écriteau bouddhiste qui leur rappelle qu’elles doivent demander pardon et prier pour l’enfant auquel elles ont refusé la possibilité de vivre Shoji Tateishi, « Pro life et pro love », Les cerisiers en fleur. L’expansion apostolique de l’Opus Dei au Japon, Bois-Colombes, Le Laurier, 2104, p. 141.

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