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mercredi 12 décembre 2007

L'esperance chretienne (4)

L'espérance chrétienne (4)

J'apporte quelques considérations finales sur l'espérance chrétienne. Oui, quitter cette demeure terrestre est le début de la vie définitive en Dieu. La considération de cette réalité renforce notre espérance alors que nous sommes encore viatores, des voyageurs en route vers la patrie céleste : « Songe comme Notre-Seigneur aime l'encens qu'on brûle en son honneur. Songe aussi au peu de valeur des choses de la terre, qui à peine commencées finissent... En revanche, un grand Amour t'attend au ciel : là ni déceptions, (lire la suite) ni tromperies ; mais tout l'amour, toute la beauté, toute la grandeur, toute la science du monde... ! Et sans le moindre écœurement : il te rassasiera sans te rassasier » (saint Josémaria, Forge, n° 995). Nous entrerons dans la Lumière.
Cette Lumière qu'est Dieu, qu'est le Christ en particulier, comme saint Jean l'expose dans le prologue de son Évangile : « La lumière, la vraie, celle qui éclaire tout homme, venait dans le monde. (...) À tous ceux qui l'ont reçu, il leur a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, à ceux qui croient en son nom, qui non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l'homme, mais de Dieu sont nés » (Jean 1, 9.12-13). Cette Lumière, le chrétien l'a vue et l'a reçue. Elle l'éclaire sa vie durant. « Espérer n’implique pas commencer à voir la lumière, mais être sûr, les yeux fermés, que le Seigneur, lui, la possède pleinement et qu’il vit dans cette clarté. La Lumière c’est Lui » (saint Josémaria, Sillon, n° 91).
Nous restons dans cette lumière en ne l'éteignant pas par le péché mortel. La paix de Dieu inonde notre âme, quoi qu'il arrive. Il est le port dans lequel nous pouvons jeter l'ancre en toute tranquillité. « Parle-lui ainsi, mon ami, comme un enfant : Jésus, je sais que je t'aime et que tu m'aimes ; tout le reste est pour moi sans importance : tout va bien » (saint Josémaria, Forge, n° 335). Il n'y a pas de souci à se faire, car où peut-on se trouver mieux que dans les bras de Dieu ? « Tu t’es réfugié en Lui, et, de Lui, il ne peut te venir que du bien » (saint Josémaria,
Sillon, n° 90). Tirons la conclusion suivante : « Fais tout avec désintéressement, par pur amour, comme s’il n’y avait ni récompense ni châtiment. — Mais entretiens dans ton cœur la glorieuse espérance du ciel » (saint Josémaria, Chemin, n° 668).

(fin)

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