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samedi 1 décembre 2007

Un livre sur la Providence


Un livre sur la Providence

Pierre Descouvremont, Peut-on croire à la Providence ? Préface du cardinal Barbarin, Paris, Éditions de l'Emmanuel, 2007, 139 p.

Comme le préfacier le souligne, l'auteur « parcourt d'abord l'Écriture Sainte, évidemment, puis les paroles et les écrits des saints qui traduisent le mouvement de leur cœur : c'est là que se rencontrent les témoignages qui fondent notre foi. Il poursuit avec l'enseignement de l'Église, (lire la suite) citant des évêques, des papes et les divers textes du Magistère, puis il examine les diverses circonstances de notre vie et les contextes qui obscurcissent ou éclairent notre perception de l'action de Dieu dans le monde. Ainsi, page après page, se précise pour nous le contenu d'un mot que certains trouvent peut-être un peu désuet mais dont le charme suggestif vient à s'imposer. Nos yeux s'ouvrent et notre cœur est comblé. Le mystère de la Providence se transforme en source de joie ».
En réalité, après avoir évoqué les deux alliances, l'auteur part du constat du mal, de la souffrance et du péché qui marque notre monde et ne facilite pas toujours le discernement de la véritable vocation de l'homme. Le mystère de la Providence se présente à nous comme « un mystère proclamé par l'Écriture » (chap. 1), « un mystère vécu par tous les saints » (chap. 2), « un mystère enseigné par l'Église » (chap. 3), « un mystère vraiment déroutant » (chap. 4), « un mystère inacceptable sans la grâce » (chap. 5), « un mystère trop souvent déformé » (chap. 6), « un mystère aujourd'hui contesté » (chap. 7), « un mystère toujours d'actualité » (chap. 8), et enfin « un mystère de la Croix rédemptrice » (chap. 9).
Dans la conclusion, l'auteur fait deux remarques. La première est qu'il serait pour le moins étonnant qu'après avoir « déployé toute son intelligence à façonner à partir d'un noyau primitif d'hydrogène des milliards de galaxies (...), qu'après avoir dressé les plans des milliers d'espèces végétales et animales (...), qu'après avoir fait en sorte que ces espèces évoluent (...), » Dieu ait « décidé de ne plus intervenir du tout » dans notre monde et dans son évolution. La seconde remarque est le rappel du travail d'enfantement qui se produit dans notre monde, comme saint Paul l'a exprimé, avec la conviction corrélative que pour ceux qui aiment Dieu tout concourt à leur bien (cf. Rm 8, 28).
Ce petit livre est stimulant et répond sans nul doute à des questionnements actuels auxquels il apporte des réponses opportunes.

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