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mercredi 25 mai 2011

Marie, la « femme eucharistique » (14)

Marie, la « femme eucharistique » (14)

Le Père Gabriel-Maria, confesseur de sainte Jeanne de France (1464-1505), rapporte qu’une « fois qu’elle priait et demandait, selon son habitude, à la Vierge de lui enseigner comment lui plaire, ne demandant pas d’autre grâce que de lui plaire et, par elle, à la bienheureuse Trinité, elle entendit en elle-même, très consolée dans son cœur, la Vierge lui dire : Il y a trois choses qui me plaisent par-dessus tout et qui m’ont toujours beaucoup plu quand je vivais sur cette terre, ce sont celles qui se rapportent à la croix de mon Fils, et tu les posséderais si, avec St Paul, tu avais la pratique et la science de la croix. La première : c’est d’écouter mon Fils, ses Paroles et ses enseignements. Pour les entendre, je Le suivais avec les autres femmes, à travers la Galilée et partout où c’était possible. La seconde : c’est de méditer sur ses Blessures, sur sa croix, et sa Passion. C’est pourquoi, j’allais fréquemment, après son Ascension, dans les lieux où il avait souffert. La troisième : c’est le très Saint Sacrement de l’Autel ou la Messe, pour laquelle j’eus les plus grands respects et dévotion. C’est pourquoi, j’entendais la messe chaque jour et j’y communiais ». (lire la suite)
Marie pouvait dire en outre à Estelle Faguette, en 1876, « ce qui m'afflige le plus, c'est le manque de respect qu'on a pour mon Fils dans la sainte communion, et l'attitude de prière que l'on prend, quand l'esprit est occupé d'autres choses, je dis ceci, pour les personnes qui prétendent être pieuses » (cinquième apparition).
« Marie n'a d'autre désir que de conduire les hommes au Christ, de les introduire au cœur du mystère central du christianisme, celui de la Rédemption. Ce Fils qu'elle a déjà mis au monde (...), elle continue maintenant à le donner à l'Église. Si elle aime voir ses enfants rassemblés pour une vibrante manifestation de foi et d'amour, c'est pour les conduire ensemble vers le Pain mystique, symbole de l'unité, de la paix et de la joie éternelle du ciel » (Pie XII, Radio-message au Congrès marial belge, 5 septembre 1954).
Il faut professer que « Marie inaugure la participation de l'Église au sacrifice du Rédempteur ». Elle est l'Immaculée qui accueille inconditionnellement le don de Dieu et, de cette façon, elle est associée à l'œuvre du salut. Marie de Nazareth, icône de l'Église naissante, nous montre que chacun de nous est appelé à accueillir le don que Jésus fait de lui-même dans l'Eucharistie » (Benoît XVI, encyclique Sacramentum caritatis, n° 33). La piété du peuple chrétien a toujours vu « un lien profond entre la dévotion à la Sainte Vierge et le culte de l’Eucharistie ; c’est là un fait que l’on peut observer dans la liturgie tant occidentale qu’orientale, dans la tradition des familles religieuses, dans la spiritualité des mouvements contemporains, même dans ceux des jeunes, et dans la pastorale des sanctuaires marials. Marie conduit les fidèles à l’Eucharistie » (Jean-Paul II, encyclique Redemptoris Mater, n° 44).

(à suivre…)

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