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vendredi 30 décembre 2011

Noël (6)


Noël (6)

Ici, à Bethléem, il s’agit de contempler cette Parole, le Verbe fait chair, Enfant, qui nous tend les bras, parce qu’il nous aime. Nous faisons notre prière avec Marie et Joseph, avec la Théotokos, la « Mère de Dieu », et avec celui qui lui sert de père sur terre, qui, aux yeux des hommes, fait office de père nourricier. Ainsi, nous sommes bien unis à la Sainte Famille, en compagnie de la « trinité de la terre » : « Jésus, Marie, Joseph, je veux être toujours avec vous trois », disait saint Josémaria. Et nous apprenons de Marie et Joseph à fréquenter notre Seigneur, à parler à Jésus, à nous entretenir avec lui, à lui dire ce qui, selon nous, nous convient et convient aux autres. (lire la suite)
Personne n’a fréquenté de plus près et avec plus d’intimité le Fils de Dieu que Marie et Joseph. Personne ne l’a aimé plus parfaitement, ni mieux connu et compris qu’eux. Unissons notre cœur à celui de Jésus, à ceux de Marie et de Joseph. Nous ne faisons plus qu’un seul cœur, et nous tressons cette fameuse couronne de cœurs qui s’aiment profondément.
Nous contemplons le Verbe de Dieu. Il nous parle dans notre âme, dans notre prière, à partir de notre contemplation du Seigneur Enfant, adolescent, homme, du Seigneur dans les différentes phases de sa vie terrestre et dans les diverses tâches propres à chaque étape de sa vie : au foyer familial, à l’école, dans l’atelier de charpentier, dans les jeux, pendant sa prière communautaire à la synagogue ou lors de ses pèlerinages au Temple… La Parole a une voix et un visage. La Parole n’est pas seulement proclamée, comme pendant cette nuit, et à chaque messe, mais elle s’offre à notre contemplation, à notre méditation. Et Marie est la première à la contempler, avec Joseph aussi. Ils écoutent et ils regardent. Et cette écoute et cette contemplation de la Parole de Dieu fait naître dans leur cœur des désirs accrus de sainteté, de fidélité, des désirs sans cesse renouvelés. Il nous semble entendre saint Paul dire : « Vous avez appris comment vous devez vous conduire pour plaire à Dieu, et c’est ainsi que vous vous conduisez, mais faites encore plus » (1 Thessaloniciens 4, 1).
Qu’il en aille ainsi pour nous. Demandons à l’Enfant Jésus, par l’intermédiaire de Sainte Marie et de saint Joseph, que la fidélité de chacun d’entre nous se traduise par des fruits de sainteté personnelle, par une vie pure et droite, par un apostolat quotidien, l’annonce du Christ Sauveur à ceux que nous côtoyons ou que nous rencontrons, comme les bergers le firent dans cette nuit sainte : ils « s’en retournèrent, glorifiant et louant Dieu pour tout ce qu’ils avaient entendu et vu, selon ce qui leur avait été dit » (Luc 2, 20) ; et par un zèle constant à servir l’Eglise et à être uni au saint-père, le père commun de tous les catholiques.

(fin)

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