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mardi 10 avril 2012

Les saints et Dieu (1)


Les saints et Dieu (1)

« Tous les saints sont dans ta main » (Deutéronome 33, 3). Telle est une partie de la bénédiction que Moïse prononce sur les enfants d’Israël avant de mourir et de se réunir avec notre Dieu.
Que pouvons-nous espérer de meilleur qu’être entre les mains de Dieu, qu’être protégé par lui et être l’objet de ses soins attentionnés à tout instant ? C’est l’assurance de la paix intérieure, de la sérénité au milieu des épreuves, de la bonne orientation pour la navigation de cette vie. « Quant aux âmes des justes, elles sont entre les mains de Dieu, et aucun tourment ne les atteindra » (Sagesse 3, 1). (lire la suite)
L’âme des justes n’a donc rien à craindre. Certes, les épreuves de la vie ne leur sont pas épargnées. Elles sont salutaires et donc nécessaires pour progresser sur la voie de la sainteté. Mais c’est des tourments éternels dont il est question ici, de ceux dont les âmes infidèles souffrent éternellement en enfer. Cet enfer dont certains ne veulent pas entendre parler, peut-être parce qu’ils reconnaissent inconsciemment qu’ils sont destinés à y tomber s’ils ne rectifient pas, s’ils ne changent pas de mode de vie, de conduite, ce qu’ils ne sont précisément pas disposés à faire…
La promesse du Seigneur s’applique : « J’ai veillé, et aucun d’eux ne s’est perdu, en dehors du fils de perdition » (Jean 17, 12), c’est-à-dire en dehors de ceux qui ne veulent pas entendre et suivre le sifflet du Bon Pasteur (cf. Jean 10, 1-18) qui les invite à entrer dans son bercail.
Mais nous, nous comprenons que « quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais » (Jean 11, 26), car « telle est la promesse que Lui-même nous a faite : la vie éternelle » (1 Jean 2, 25). C’est à cela qu’il nous a appelés. C’est pour cela que le Seigneur est mort sur la Croix. Et c’est pour cela que nous nous sommes attachés à lui et nous ne voulons pas nous en séparer. Même si, dans les faits, nous nous écartons souventes fois de lui par le péché. Mais nous revenons aussitôt à lui et nous lui demandons son pardon dans le sacrement de la réconciliation, parce que nous ne savons pas nous passer de lui. « Sans moi vous ne pouvez rien faire » (Jean 15, 5). Ce n’est que trop vrai.
Le témoignage que nous avons reçu « c’est que Dieu nous as donné la vie éternelle et que cette vie est en son Fils » (1 Jean 5, 11), lequel s’est justement présenté comme étant la Vie (cf. Jean 14, 5). « Celui qui met en pratique ce que je dis ne verra jamais la mort » (Jean 8, 51). C’est là une Parole divine, une promesse du Christ, qui ne peut faillir. Des arrhes de cette vie éternelle nous sont données par le même Christ notre Seigneur, qui s’offre en nourriture pour notre âme dans l’Eucharistie. De sorte que nous comprenons et nous expérimentons déjà la réalité, l’authenticité de ces paroles. Et notre Seigneur précise que « la volonté de celui qui m’a envoyé est que je ne perde rien de tout ce qu’il m’a donné, mais que je le ressuscite au dernier jour » (Jean 6, 39).

(à suivre…)

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