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dimanche 22 avril 2012

Prière de demande (3)


Prière de demande (3)

Marthe et Marie ont prévenu le Seigneur, lui faisant comprendre que sa présence était souhaitée de façon urgente. Mais Jésus a d’autres urgences. Il doit intervenir sur tous les fronts ! Et il prie déjà, comme d’habitude, pour ses trois amis si chers à son Cœur Sacré et Miséricordieux. Il a un autre sens de l’urgence et d’autres visées que les hommes. Cette maladie, confie-t-il à ses apôtres, « est pour la gloire de Dieu ». Jésus a toujours en vue la gloire de son Père. Il nous incite à agir pareillement : « Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, ou quelque autre chose que vous fassiez, faites tout pour la gloire de Dieu » (1 Corinthiens 10, 31). Et, de façon inexplicable pour nous, la gloire de Dieu passe par la croix. Ici, par la mort de Lazare. Il est bon de le savoir. (lire la suite)
Jésus n’a pas montré beaucoup d’empressement, à vue humaine, à répondre à l’appel de Marthe et de Marie. quand il arrive enfin à Béthanie, cela fait quatre jours que Lazare est dans le tombeau (Jean 11, 39). Il vient prendre part à la douleur de se amis et « il frémit en son esprit et se laissa aller à l’émotion » (Jean 11, 33). Mais Lazare est dans la tombe. Il semble bien qu’il n’y ait plus rien à faire et à attendre.
Nous sommes peut-être parvenus dans notre vie un jour à un point de non retour. Si nous avons une vision surnaturelle de la vie, nous acceptons les événements tels qu’ils se présentent à nous. Mais les jeux sont faits ! Eh bien ! non ! Pas forcément. Ici, parce que la maladie de Lazare est pour la gloire de Dieu, Jésus va le ressusciter.
Il accorde à Marthe et à Marie bien plus que ce qu’elles avaient souhaité. Dans notre vie, ce genre d’événement tout à fait exceptionnel ne se produira certes pas. Mais nous pouvons bénéficier d’autres conséquences du fait de n’avoir pas été exaucés par Dieu de la façon que nous escomptions : il nous a réservé d’autres grâces, des grâces plus grandes à ses yeux et plus importantes, que celles que nous sollicitions, selon notre logique humaine, une grâce qui aurait arrangé les choses et simplifié notre vie, qui en aurait éliminé la croix. Car cela se ramène souvent à une aspiration de ce genre.
Or, le plan du salut prévu par Dieu passe par la croix. Dieu nous exauce parfois, voire souvent même, différemment de ce que nous désirions, tout en nous aidant à surmonter chrétiennement l’épreuve. Mais nous ne pouvons pas dire que Dieu se désintéresse de nous ou qu’il nous oublie. « Une femme peut-elle oublier son nourrisson, n’ayant pas pitié du fruit de ses entrailles ? Si même celles-ci oubliaient, moi, je n’oublierai pas ! » (Isaïe 49, 15).

(à suivre…)

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