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mercredi 27 janvier 2010

Le paralytique de la piscine probatique (7)

Le paralytique de la piscine probatique (7)

L'homme qui a été guéri ne se laisse pas griser par l'enthousiasme. Il fait des flexions, étonné de sa souplesse, puis fait un bond en avant en craint :
- Youpeeee !
Et il se tambourine la poitrine puis exécute quelques pas de danse. Fondant en larmes, il se jette de nouveau aux pieds de Jésus :
- Que rendrai-je au Seigneur pour tous ses bienfaits à mon égard ? (Psaume 116 (115), 12). Merci, ô Elohim, merci, parce que tu t'es souvenu de moi. Oui, souviens-toi de moi, ô mon Dieu, en bien (Es 13, 31). Je le savais, jusqu'ici Yahvé nous a secourus (1 Samuel 7, 12) ; tu n'as pas oublié le cri des affligés (Psaume 9, 13), de l'affligé que je suis, que j'étais ! Que tu es grand, ô mon Dieu ! Nous te célébrerons à jamais ; d'âge en âge nous publierons tes louanges (Psaume 79 (78), 13).
J'étais nu et pauvre, misérable et sans force, perclus comme Job, et tu m'a redonné la santé par ton serviteur. Béni sois-tu ! Tu m'a secouru dans ma détresse. Quelle est vraie cette parole du prophète : Au temps favorable je t'exauce, et, au jour du salut, je te viens en aide ! (Isaïe 48, 8). Tu es ma force et ma vaillance, tu es mon sauveur (cf. Psaume 118 (117), 14).
Je t'exalte, Yahvé, parce que tu m'as délivré (Psaume 30 (29), 27). Je dois dire que tu y a mis le temps... mais n'est-il pas vrai que mille ans sont, à tes yeux, comme le jour d'hier, quand il est passé, et comme une veille de la nuit ? (Psaume 90 (89), 4). C'est pourquoi j'ai pris mon mal en patience. Yahvé, mon Dieu, j'ai crié vers toi, et tu m'as guéri. (...) Tu as changé mes lamentations en danses joyeuses (c'est vrai, je danse !), tu as délié mon sac et tu m'as ceint de joie, afin que mon âme te chante et ne se taise pas. Yahvé, mon Dieu, à jamais je te louerai (Psaume 30 (29), 12-13), pour tous tes bienfaits, pour ce que tu viens d'opérer en moi.

(à suivre...)

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