Le testament de Jésus et son codicille
Le testament de Jésus et son codicille
Mais comment pourrions-nous pratiquer ce commandement si Jésus ne nous venait pas en aide ? Seuls, nous en sommes bien incapables. Il suffit d'examiner notre conduite et, plus encore, de regarder comment les gens vivent leurs relations quotidiennes, qui sont souvent conflictuelles, heurtées, pour en être convaincus.
C'est pourquoi Jésus ajoute un codicille à ce testament. Il est déjà cloué au gibet de la Croix, sur le point d'expirer. Mais il trouve encore la force de regarder sa Mère, qui se tenait là, à ses pieds, « et auprès d'elle, le disciple qu'il aimait, et de dire à sa Mère : « Femme, voici ton fils. » Puis de dire au disciple : « Voici la Mère » (Jean 19, 26-27). « Le Seigneur la donne comme Mère au disciple bien-aimé et, en lui, à nous tous. À chaque époque, les chrétiens ont entendu avec gratitude ce testament de Jésus et, auprès de la Mère, ont toujours trouvé à nouveau cette sécurité et cette espérance réconfortante, qui nous rend heureux en Dieu et joyeux dans notre foi en lui » (Benoît XVI, Homélie à Ratisbonne, 12 septembre 2006).
L'âme est heureuse et en paix, en effet, quand elle aime et prie. « Il est nécessaire, pour la vie des personnes comme pour la coexistence sereine et pacifique de tous, de considérer Dieu comme le centre de notre vie personnelle » (Benoît XVI, Angélus, 10 septembre 2006). Or, « Dieu est Amour » (1 Jean 4, 16). Que Dieu soit le centre de notre existence signifie aimer Dieu, tâcher au moins d'aimer Dieu par-dessus tout, comme il nous a aimés, de rechercher la compagnie de Dieu par Marie, qui a fait, et continue de faire éternellement l'expérience de l'Amour de Dieu.
« À partir de ce moment, le disciple la prit chez lui » (Jean 19, 27). La vie de Jean et de Marie est indissociable. La vie du disciple ne peut être séparée de celle de la Mère. « Nous accueillons nous autres Marie comme l'étoile de notre vie qui nous introduit dans la grande famille de Dieu. Oui, celui qui croit n'est jamais seul » (Benoît XVI, Homélie, 12 septembre 2006). Celui qui aime n'est jamais seul. Parce que l'Amour s'identifie à Dieu et que Dieu est tri-Personnel.
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