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jeudi 21 octobre 2010

La violence spirituelle (2)

La violence spirituelle (2)

Pour ne pas « plier », nous disposons de la grâce de Dieu, qui est d’autant plus abondante que le Seigneur nous voit entreprendre cette lutte pour la sainteté avec plus de détermination. Homme de Dieu contre vieil homme ! Il n’y a pas d’autre issue pour qui veut à la fois aller en paradis et laisser sur terre une trace de bien et de bonté. Il faut se renier soi-même, renoncer à nos goûts et à notre confort pour assurer le confort spirituel de la compagnie de Dieu et pour goûter aux choses d’en-haut, « là où est le Christ, assis à la droite de Dieu » (Colossiens 3, 2-3).
Nous ne pouvons pas lambiner ni prendre cette affaire en dilettante. « Or, y a-t-il affaire plus importante que celle de la vie éternelle ? » (saint Josémaria, Chemin, n° 235). (lire la suite) Prenons-la au sérieux. Cela en vaut la peine. Par la même occasion, prenons Dieu au sérieux. Cela en vaut encore plus la peine. D’autant qu’on ne se moque pas de Dieu impunément. Et que Dieu a droit à davantage qu’à de misérables efforts bien mesquins et mesurés. Aimer Dieu suppose de lutter pour lui ressembler, pour être fidèle, pour donner un bon exemple autour de nous, pour entraîner les autres sur le chemin de la sainteté, un chemin montant certes, mais sur lequel Dieu est continuellement présent.
« Je traite durement mon corps et je le tiens en servitude, de peur qu'après avoir prêché aux autres, je ne sois moi-même réprouvé » (1 Corinthiens 9, 27). Arrachons ainsi notre ciel à force d’élans généreux, de maîtrise de nos (mauvais) instincts, de progrès dans la vertu. Cela en vaut la peine et mérite bien quelques petits désagréments passagers. Dieu récompense largement, par le centuple ici-bas et la vie éternelle dans l’autre monde (cf. Matthieu 19, 29).

(fin)

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