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jeudi 7 juillet 2011

L’apparition à Marie-Madeleine (6)

L’apparition à Marie-Madeleine (6)

La rencontre avec Jésus n’est jamais, ne peut jamais être un événement personnel, que l’on savoure et que l’on cache, comme le serviteur de la parabole a enfoui son unique talent en terre. Nous savons qu’il a été qualifié par le Seigneur de « serviteur bon à rien » et jeté « dans les ténèbres extérieures : là seront les pleurs et les grincements de dents » (Matthieu 25, 30). Nous en déduisons clairement que la rencontre personnelle avec le Christ est quelque chose que nous devons claironner aux carrefours des chemins, dans les amphithéâtres et les bureaux, sur tous les toits : « Ce que je vous dis en cachette, dites-le au grand jour, et ce que vous entendez à l’oreille, publiez-le sur les toits » (Matthieu 10, 27).
Nous annonçons que le Christ est vivant, qu’il est mort mais qu’il est ressuscité d’entre les morts. Qu’il vit éternellement. Et qu’il est le même hier, aujourd’hui et pour l’éternité (Hébreux 13, 8). Et nous pouvons proclamer qu’il nous est apparu et qu’il nous a parlé, que nous nous sommes entretenus avec lui : « Marie-Madeleine alla annoncer aux disciples qu'elle avait vu le Seigneur, et qu'il lui avait dit ces choses » (Jean 20, 18). Voici ce qu’il m’a dit, une Parole qui vient projeter une lumière vive et optimiste sur toutes les circonstances de la vie, qui aide à en comprendre le sens le plus profond et à en voir le lien avec le plan amoureux de salut de l’humanité. (lire la suite)
La rencontre de Dieu demande donc que nous nous fassions les ambassadeurs de Dieu auprès des hommes, que nous allions leur annoncer ce qu’il nous a dit et ce que la Parole vivante ne cesse de nous dire au travers de notre prière, de notre vie sacramentelle, des moyens de formation chrétienne. L’apostolat est donc une dimension intrinsèque à la vie chrétienne.
« Malheur à moi si je n’évangélisais pas ! » (1 Corinthiens 9, 16). Et quant à nous, nous annonçons un Christ mort, mais ressuscité. « Je vous ai enseigné avant tout, comme je l'ai appris moi-même, que le Christ est mort pour nos péchés, conformément aux Ecritures qu'il a été enseveli et qu'il est ressuscité le troisième jour, conformément aux Ecritures ; et qu'il est apparu à Céphas, puis aux Douze. Après cela, il est apparu en une seule fois à plus de cinq cents frères, dont la plupart sont encore vivants, et quelques-uns se sont endormis. (…) Après eux tous, il m'est aussi apparu à moi, comme à l'avorton. (…) Or, si l'on prêche que le Christ est ressuscité des morts, comment quelques-uns parmi vous disent-ils qu'il n'y a point de résurrection des morts ? S'il n'y a point de résurrection des morts, le Christ non plus n'est pas ressuscité. Et si le Christ n'est pas ressuscité, notre prédication est donc vaine, vaine aussi est votre foi. Il se trouve même que nous sommes de faux témoins à l'égard de Dieu, puisque nous avons témoigné contre lui qu'il a ressuscité le Christ, tandis qu'il ne l'aurait pas ressuscité, s'il est vrai que les morts ne ressuscitent pas. (…) Mais maintenant le Christ est ressuscité des morts, il est les prémices de ceux qui se sont endormis. Car, puisque par un homme est venue la mort, c'est par un homme aussi que vient la résurrection des morts » (1 Corinthiens 15, 3-6.8.12-15.20-21).

(à suivre…)

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