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dimanche 15 septembre 2013

Les plans de Dieu (19)

Les plans de Dieu (19)

Qui donc va me dresser ainsi à la face du monde, au sommet de toutes les activités que vous accomplissez chaque sainte journée qui passe, vous les hommes ? Toi. Toi très précisément. Toi dont j’ai fait mon enfant précisément pour cela. « À une condition toutefois :c’est que vous demeuriez sur la base solide et ferme de la foi, sans vous laisser départir de l’espérance née de l’Évangile reçu par vous » (Colossiens 1, 23). Autrement tu échoueras stupidement et toutes tes œuvres se dissiperont comme de la paille emportée par le vent ou que l’on consume au feu qui ne s’éteint pas (cf. Luc 3, 17). Dis-toi bien que mon Fils vous a sauvés : non pas par des œuvres que vous auriez faites en état de justice, mais en raison de sa miséricorde, grâce au bain où l’Esprit régénère et rénove, l’Esprit qu’il a répandu sur vous en abondance, par Jésus-Christ notre Sauveur, afin que, justifiés par sa grâce, vous deveniez en espérance héritiers de la vie éternelle » (Tite 3, 5-7). (lire la suite) Et tu me hisseras bien haut, bien droit, à la cime des occupations des hommes si tu sais étendre toi-même tes bras sur la Croix et accepter – plus encore et mieux « aimer » - les souffrances que la vie comporte inévitablement (mais moi, dit Dieu, j’aurais voulu vous les éviter…), souffrances qui t’identifient peu à peu à mon Fils ; si tu sais apprécier à sa juste valeur cette Croix qui vous apporte le Salut et donc l’accepter – plus encore et mieux l’« aimer » - avec paix, sérénité et reconnaissance ; si tu ne te plains pas de ce qui t’arrive, mais sais au contraire me l’offrir pacifiquement en union avec mon Unique et ainsi la rendre agréablement présente dans le monde pour que nombreux soient ceux qui apprennent à aimer la Croix que je leur envoie et qui découvrent le sens positif de leur existence, de toute existence, y compris de celles qui passent pour être funestes aux yeux des hommes, qui restent terrestres et ne savent pas être spirituels (cf. Romains 7, 14). « Ayez soin de toute chose par amour de Dieu, en embrassant avec joie la croix de chaque jour. Je l’ai répété des milliers de fois, parce que je pense que ces idées doivent être gravées dans le cœur des chrétiens : quand nous ne nous bornons pas à tolérer la contradiction, la douleur physique ou morale, mais qu’au contraire nous l’aimons et que nous l’offrons à Dieu en réparation pour nos péchés personnels et pour les péchés de tous les hommes, alors je vous assure que cette souffrance n’accable pas. Nous ne portons plus n’importe quelle croix, nous découvrons la Croix du Christ avec, en plus, la consolation de constater que le Rédempteur se charge d’en supporter le poids. Nous collaborons comme Simon de Cyrène qui se vit obligé de prêter ses épaules pour aider Jésus, alors qu’il revenait de travailler son champ et pensait à un repos mérité (cf. Marc 15, 21). Être volontairement le Cyrénéen du Christ, accompagner d’aussi près son Humanité souffrante, réduite à une loque, n’est pas un malheur pour une âme aimante, mais lui apporte la certitude de la proximité de Dieu qui, par ce choix, la bénit » (saint Josémaria, Amis de Dieu, n° 132). (à suivre…)

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