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mercredi 11 septembre 2013

Les plans de Dieu (6)

Les plans de Dieu (6)

À l’origine, j’aimais me promener dans le jardin d’Éden « à la brise du jour » (Genèse 3, 8), pour faire une surprise à vos premiers parents. Eh bien ! l’âme de Marie est comme un nouveau paradis terrestre, où je suis content de me promener, car je me trouve en pays connu et j’y suis reconnu pour ce que je suis. Comme l’a dit un de mes bons enfants de par chez vous, « la très sainte Vierge est le vrai paradis terrestre du nouvel Adam, et que l'ancien paradis terrestre n'en était que la figure. Il y a donc, dans ce paradis terrestre, des richesses, des beautés, des raretés et des douceurs inexplicables, que le nouvel Adam, Jésus-Christ, y a laissées. C'est en ce paradis qu'il a pris ses complaisances pendant neuf mois, (lire la suite) qu'il a opéré ses merveilles et qu'il a étalé ses richesses avec la magnificence d'un Dieu. Ce très saint lieu n'est composé que d'une terre vierge et immaculée, dont a été formé et nourri le nouvel Adam, sans aucune tache ni souillure, par l'opération du Saint-Esprit, qui y habite. C'est en ce paradis terrestre où est véritablement l'arbre de vie qui a porté Jésus-Christ, le fruit de vie ; l'arbre de la science du bien et du mal, qui a donné la lumière au monde. Il y a, en ce lieu divin, des arbres plantés de la main de Dieu et arrosés de son onction divine, qui ont porté et portent tous les jours des fruits d'un goût divin » (saint Louis-Marie Grignion de Montfort, Traité de la vraie dévotion à la Sainte Vierge, n° 261). À l’homme j’ai dit : « Tu comptes beaucoup à mes yeux, tu as du prix, et moi je t’aime » (Isaïe 43, 4). Je ne l’ai pas dit aux poissons de la mer, aux oiseaux du ciel, ni aux bestiaux ou à toutes les bêtes sauvages et toutes les bestioles qui rampent sur la terre (cf. Genèse 1, 26). Non, dit Dieu. Mais c’est à l’homme, et à l’homme seul, cet autre moi-même, que j’ai fait cette déclaration enflammée. Quand il s’est agi de Marie, alors mon amour est devenu débordant, exubérant. Je le pousse jusqu’à la folie du Sacrifice de mon Fils, de l’envoyer s’abaisser : « Il s'est anéanti lui-même, en prenant la condition d'esclave, en se rendant semblable aux hommes, et reconnu pour homme par tout ce qui a paru de lui ; il s'est abaissé lui-même, se faisant obéissant jusqu'à la mort, et à la mort de la croix » (Philippiens 2, 7-8). Il est né dans le sein très chaste de la Vierge pour élever les hommes vers les réalités célestes et les attirer à moi (cf. Jean 12, 32). Mais vous, le moindre effort vous fatigue. Vous cherchez à esquiver tout ce qui demande de lutter, de renoncer à vous faire plaisir, comme vous dites. Et là, vous vous fourvoyez. Vous avez oublié que ce que vous avez à faire c’est de pouvoir dire, comme mon Fils : « Je fais toujours ce qui lui plaît » (Jean 8, 29). (à suivre…)

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