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dimanche 16 novembre 2014

Unité de vie (4)

Unité de vie (4)

« Vous devez maintenant comprendre — avec une clarté nouvelle — que Dieu vous appelle à le servir dans et à partir des tâches civiles, matérielles, séculières de la vie humaine : c’est dans un laboratoire, dans la salle d’opération d’un hôpital, à la caserne, dans une chaire d’université, à l’usine, à l’atelier, aux champs, dans le foyer familial et au sein de l’immense panorama du travail, c’est là que Dieu nous attend chaque jour. Sachez-le bien : il y a quelque chose de saint, de divin, qui se cache dans les situations les plus ordinaires et c’est à chacun d’entre vous qu’il appartient de le découvrir » (Entretiens, n° 114). Ce « quelque chose de divin », il nous appartient de le développer, de le faire fructifier pour la gloire de Dieu, ad majorem Dei gloriam, en travaillant, non pour des motifs humains, mais premièrement et fondamentalement par amour. (lire la suite) Car, pensons-y bien l’unité de vie, c’est la mise en pratique du grand commandement de l’amour, par lequel Dieu nous demande légitimement de l’aimer, non pas à la petite semaine ou partiellement, mais de l’aimer de tout notre cœur, de toute notre âme, de toutes nos forces et de tout notre esprit (cf. Luc 10, 27). Tout, absolument tout dans notre vie doit ainsi être marqué par l’amour, motivé par l’amour, imprégné d’amour, suinter l’amour et, par suite, être source d’amour. C’est effectivement en aimant Dieu pour de bon, sans restriction, que nous pouvons aimer notre prochain comme nous-mêmes, ce qui est la suite du commandement suprême : tu aimeras « ton prochain comme toi-même » (Luc 10, 27). Car celui qui prétend aimer Dieu, qu’il ne voit pas, alors qu’il n’aime pas son prochain, qu’il côtoie, celui-là est un menteur (cf. 1 Jean 4, 20). Seigneur, je veux être trouvé véridique devant toi. Je veux te servir et t’aimer par touts les pores de ma peau spirituelle, de mon organisme surnaturel. Enseigne-moi à ne pas penser à moi, car chaque fois que je pense à moi je brise, ou du moins je fragilise, cette belle harmonie de la prière, du travail et de l’apostolat. Donne-moi, Seigneur, l’amour avec lequel tu veux que je t’aime, lui demandait saint Josémaria dans sa prière. Donne-moi cet amour, sans restriction, pour que j’arrive une bonne fois pour toutes à t’aimer de tout mon cœur, de toute mon âme, de tout mon esprit et de toutes mes forces. Que je ne cherche pas à me faire remarquer des autres et que je m’efface devant toi une fois que j’ai fait ce que j’avais à faire. Il faut que tu grandisses, toi, et que moi, je disparaisse, comme saint Jean-Baptiste l’a fait (cf. Jean 3, 30). Ce que le fondateur de l’Opus Dei traduira par cette maxime : « Agir et disparaître, afin que Jésus seul brille. » Cela aussi est de la belle et bonne unité de vie : tout pour Dieu, Deo omnis gloria ! (fin)

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