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lundi 5 janvier 2015

Maternité de Marie (5)

Maternité de Marie (5)

Le fait est que si le diable trouve Marie dans une âme, il sait qu’il n’a plus rien à faire et les victoires occasionnelles qu’il remporte se transforment toujours en défaites cuisantes pour lui, tôt ou tard. Il en est un, en revanche, qui apprécie grandement cette présence de Marie dans une âme : l’Esprit Saint : « Quand le Saint-Esprit, son époux, l’a trouvée dans une âme, il y vole, il y entre pleinement, il se communique à cette âme abondamment et autant qu’elle donne place à son épouse » (saint Louis-Marie Grignion de Montfort, Traité de la vraie dévotion à la Sainte Vierge, n° 36). (lire la suite) C’est toute la différence. Il ne tient en définitive qu’à nous de prendre parti, de choisir le bien ou le mal, de servir Dieu ou le démon, d’être libre ou esclave. « J’ai mis devant toi la vie et la mort, la malédiction et la bénédiction. Choisis donc la vie, afin que vives, toi et ta postérité » (Deutéronome 30, 29). Si nous nous faisons tout petits, de petits enfants en bas âge, Marie s’occupera de nous, nous éduquera, nous formera peu à peu et nous amènera insensiblement à acquérir de bonnes habitudes, des habitudes vertueuses, elles nous apprendra à avoir le goût de choses d’en haut, non de celles de la terre, à savourer les choses d’en haut, là où se trouve son Fils, dans la gloire éternelle du Père (cf. Colossiens 3, 1-3). Monstra te esse Matrem ! Exercez, ô Mère, la sévérité qui s’impose, car, en définitive, au plus profond de mon être, je ne veux avoir d’autre liberté que celle de servir mon Dieu. Prenez donc moi par la main et ne la lâchez pas. Surtout ne la lâchez pas. Petit comme je suis, qui sait où je pourrais aboutir, où je pourrais me retrouver, et en quelle compagnie ! si je me voyais soudain libre, entièrement libre de mes mouvements. Je sais bien que c’est moi qui, par moments, veux cette triste et trompeuse indépendance, et qui m’arrache à vous (vous étiez-vous distraite ?) pour aller derrière des papillons, ou plutôt le mirage de papillons, sitôt évanouis dans l’atmosphère quand je pense les avoir saisis. Tel est pris qui croyait prendre, dit la sagesse populaire. (à suivre…)

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