La joie (2)
La joie (2)

Nous pouvons être de mauvais enfants, mais, dès que nous avons recours au « saint sacrement de la pénitence, Dieu s’avance à notre rencontre et nous pardonne. Alors, il n’y a plus de tristesse : il est tout à fait juste de se réjouir « puisque ton frère que voici était mort et il est revenu à la vie ; il était perdu et il est retrouve » (Luc 15, 32) » (saint Josémaria, Ibid.), comme le dit le père de la parabole du fils prodigue à son fils aîné qui refusait de participer à la joie des retrouvailles du cadet. « Ces paroles terminent l’admirable épilogue de la parabole du fils prodigue, que nous ne nous lasserons jamais de méditer : « Voici que le Père s’avance à ta rencontre ; il inclinera sa tête sur ton épaule, il te donnera un baiser, gage d’amour et de tendresse ; il te fera remettre un vêtement, un anneau et des chaussures. Tu crains encore une réprimande : il te rend ta dignité ; tu crains un châtiment : il te donne un baiser ; tu as peur d’un mot de reproche : il prépare un festin à ton intention » (saint Ambroise, Expositio Evangelii Secundum Lucam, 7) » (saint Josémaria, Ibid.).
Tel est l'Amour de Dieu le Père envers nous. Telle est la logique paternelle. Telle est la cause de notre joie, à laquelle la très Sainte Vierge n'est pas étrangère, elle que l'Église invoque précisément comme « Cause de notre joie » dans les litanies de Lorette. Nous pouvons nous adresse à Elle en toute confiance : « Cor Mariæ dulcissimum, iter para tutum ; Cœur très doux de Marie, accorde-nous la force et la sécurité tout au long de ce chemin sur la terre: sois, toi-même, notre chemin, car tu connais le sentier et le raccourci infaillible qui mènent, par ton amour, à l’amour de Jésus-Christ » (saint Josémaria, Ibid.).
(fin)