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mercredi 23 janvier 2008

La piete (2)


La piété (2)

Je vois un avantage considérable à être pieux, et à réciter mes prières, quelles qu'elles soient, pie, attente ac devote, avec piété, attention et dévotion, comme l'Église le recommande à ses enfants. Cet avantage, le voici : j'accomplis nécessairement mon devoir et ce, comme saint Josémaria, vivant à Rome, l'enseignait aussi, en italien, prima, più, meglio, autrement dit plus tôt, davantage et mieux.
En étant une âme de prière, j'arrive aisément à sanctifier (lire la suite) mon travail et mes activités, et je le fais plus tôt, j'en accomplis davantage et je le réalise mieux, donnant ainsi plus de gloire à Dieu. Que puis-je vouloir d'autre ? La recette est simple, à la portée de tout un chacun. Tâchons d'être pieux envers notre Dieu, et nous verrons avec étonnement à quel point nous accomplissons joyeusement nos devoirs quotidiens, les obligations familiales, professionnelles, sociales et ecclésiales qui sont les nôtres. C'est notre façon à nous, baptisés, de transformer le monde ab intra, de l'intérieur.
Il existe aussi une « politesse de la piété » (saint Josémaria, Chemin, n° 541). Elle se traduit par le fait, peut-être pas de se mettre sur son trente-et-un chaque fois que l'on entre dans une église, mais au moins se tenir compte de la qualité de la personne que nous venons voir, adorer. Il s'agit rien moins que de Dieu. Jadis, alors que l'on ne communiait que rarement, les gens allaient jusqu'à étrenner pour l'occasion un vêtement neuf.
Il est affligeant de voir le comportement des gens dans une église. Passe encore pour certains touristes, totalement étrangers à la culture chrétienne, qui doivent se sentir un peu perdus... Mais comme ils ont le sens du sacré - je pense aux Orientaux, par exemple - ils sont à même de se rendre compte que le lieu qu'ils parcourent est sacré et demande donc que les hommes se découvrent, de ne pas crier ni utiliser de téléphone portable, etc. Mais les baptisés eux-mêmes ne donnent-ils pas parfois le mauvais exemple ? S'il fallait rapporter le nombre de personnes qui font une halte, même brève, devant le Saint-Sacrement à celui des personnes qui sont passées à proximité, nous obtiendrions un chiffre ridiculement faite, tristement misérable...

(à suivre...)

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