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lundi 14 janvier 2008

La joie de Dieu

La joie de Dieu

« Si un homme a cent brebis et qu'une d'elles vienne à s'égarer, ne laissera-t-il pas sur la montagne les quatre-vingt dix-neuf autres pour partir à la recherche de celle qui s'est égarée ? Et s'il lui arrive de la retrouver, je vous le dis en vérité : il en aura plus de joie que des quatre-vingt dix-neuf autres qui ne se sont pas égarées » (Matthieu 18, 12-13). De temps à autre, nous sommes cette brebis qui s'est éloignée subrepticement du troupeau pour mener « sa vie »...
La joie de retrouver la brebis égarée est plus grande que celle de voir les quatre-vingt dix-neuf autres rester tranquilles, bien fidèles, (lire la suite) dans l'enclos familial. Tout comme le père de la parabole du fils prodigue manifeste lui aussi plus de joie au retour du fils dévergondé et vagabond que pour celui qui a continué de travailler ses terres sans poser de problème (cf. Luc 15, 11-32). C'est que la douleur de la séparation inespérée a été très forte. Le cœur du berger, comme celui du père à plus forte raison, se serre en pensant aux dangers qui guette l'absent, à ce qui peut lui arriver en se demandant si jamais il retrouvera, s'il reverra, l'un sa brebis, l'autre son cadet.
Laissons-nous investir par la grâce. Effectuons un retour sur nous-mêmes. Ayons l'humilité de reconnaître que nous sommes pécheurs et que nous avons offensé Dieu. Et ne privons pas Dieu notre Seigneur de la joie de nous retrouver après tant d'efforts consentis parce qu'il nous aime à la folie. Qu'il puisse dire de nous, parce que nous acceptons son pardon et nous le laissons nous charger sus ses épaules pour nous ramener au bercail : « Si tu savais comme je suis heureux de t'avoir retrouvé. Je veillerai désormais davantage sur toi pour que tu ne t'égares pas de nouveau. Tu peux compter sur moi. Ne parlons pas du passé. Ce qui compte, c'est le présent et l'avenir. Je sais que tu veux être fidèle : ton retour me le prouve. Tu entends persévérer dans mon « petit troupeau » (Luc 12, 32). Restons ensemble, et tu verras comme tout se passe bien. Je suis avec toi, à tes côtés. N'hésite pas à me parler de ce qui te préoccupe, à me dire ce qui ne va pas. Je suis là pour t'aider. Je suis ton Bon Pasteur. Ne l'oublie pas. Ne m'oublie pas. »

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