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jeudi 20 mars 2008

Dieu est Eternel (1)


Dieu est Éternel (1)

Dieu est Éternel. Qu'est-ce à dire ? Qu'il ne connaît ni avant ni après, ni passé ni futur. Qu'il est donc toujours au présent. Avec cela, nous ne sommes guère avancés. À vrai dire, c'est un grand mystère. Nous ne pouvons donc en comprendre que quelques aspects. Mais il est d'autant plus difficile pour nous de percer ce mystère que nous sommes habitués à tout évaluer en fonction de critères spatio-temporels.
Or, Dieu « transcende le monde et l'histoire » (lire la suite) (Catéchisme de l'Église catholique, n° 212). C'est-à-dire qu'il est au-delà du monde créé et du déroulement de son existence. Qu'il en est également totalement indépendant. Nous le confessons dans la profession de foi ou Credo en tant que « Créateur du ciel et de la terre », autrement dit de tout ce qui existe en dehors de lui. Mais « eux périssent, Toi tu restes ; tous, comme un vêtement ils s'usent (...), mais Toi, tu es le même, sans fin sont tes années » (Psaume 102, 27-28). Alors qu'en Dieu il « n'existe aucun changement, ni l'ombre d'une variation » (Jacques 1, 17). « Il est « Celui qui est », depuis toujours et pour toujours, et c'est ainsi qu'Il demeure toujours fidèle à Lui-même et à ses promesses » (ibid.). C'est vraiment le Dieu créateur qui "a posé un commencement à tout ce qui existe en dehors de lui" (ibid., n° 290).
Dieu étant en trois Personnes, nous confessons l'éternité de chacune d'elles : « Éternel est le Père, éternel le Fils, éternel le Saint-Esprit » (symbole Quicumque, dit d'Athanase). En même temps, il faut ajouter que "Dieu est éternellement Père en relation à son Fils unique, qui réciproquement n'est Fils qu'en relation à son Père : « Nul ne connaît le Fils si ce n'est le Père, comme nul ne connaît le Père si ce n'est le Fils et celui à qui le Fils veut bien le révéler » (Matthieu 11, 27) » (Catéchisme de l'Église catholique, n° 240). Le Christ est le « Verbe du Père éternel » (concile Vatican II, constitution dogmatique Dei Verbum, n° 13). L'Esprit Saint, qui est l'Esprit d'Amour du Père et du Fils, est, lui aussi, éternel. En effet, l'amour de Dieu « est éternel » (Isaïe 54, 8), « car les montagnes peuvent s'en aller et les collines s'ébranler, mais mon amour pour Toi ne s'en ira pas » (Isaïe 54, 10). « D'un amour éternel, je T'ai aimé ; c'est pourquoi je T'ai conservé ma faveur » (Jérémie 31, 3).

(à suivre...)

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