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dimanche 16 mars 2008

Dieu Sauveur (1)


Dieu Sauveur (1)

« Je ne suis pas venu appeler les justes, mais les pécheurs au repentir » (Luc 6, 32), affirme Jésus. « Le Fils de l'homme est venu rechercher et sauver ce qui était perdu » (Luc 19, 10), ce qui ne pouvait nullement prétendre à l'amour de Dieu par suite de l'obstacle imposant du péché originel qui marque notre nature humaine. Cette volonté de Dieu de sauver l'homme est un enseignement constant, destiné à nous donner courage (lire la suite) et avoir recours aux aides spirituelles que Dieu a mises à notre disposition : sa grâce, les sacrements, sa Parole. « Je ne veux pas la mort de l'impie, mais que l'impie se détourne de sa voie et qu'il vive » (Ézéquiel 33, 11), c'est-à-dire que Dieu veut que l'impie se convertisse et n'aille pas en enfer mais au ciel, avec lui. « Dieu n'a pas envoyé son Fils dans le monde pour condamner le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui », affirme le Christ (Jean 3, 17).
Saint Josémaria aimait souligner cet aspect qui remplit notre vie d'optimisme : Jésus-Christ « ne vient pas nous condamner, nous jeter à la face notre indigence, notre mesquinerie : Il vient nous sauver, nous pardonner, nous excuser, nous apporter la paix et la joie. Si nous acceptons cette merveilleuse relation entre le Seigneur et ses enfants, nos cœurs changeront nécessairement. Nous découvrirons, sous nos yeux, un panorama absolument nouveau, tout en relief, en profondeur et en lumière » (Quand le Christ passe, n° 165). Le panorama du monde qui se trouve bien souvent comme « des brebis sans pasteur » (Marc 6, 34) et qui a besoin que, imitant Jésus, nous nous mettions « à les enseigner longuement » (Ibid.).
Rien de ce qui concerne le monde ne peut nous laisser indifférent, surtout dans la perspective du salut qu'il faut apporter à chaque âme : toute personne doit recevoir l'annonce de l'Évangile. « Celui qui demeure reclus dans la citadelle de son égoïsme ne descendra pas sur le champ de bataille. Cependant, s’il soulève les portes de force et laisse entrer le Roi de paix, il sortira avec lui pour combattre la misère qui obscurcit nos yeux et insensibilise notre conscience » (saint Josémaria, Ibid., n° 82).
Certes, tous ne sont pas disposés à écouter une Bonne Nouvelle qui leur demande de se mettre au diapason de l'Amour de Dieu. Ils préfèrent leur misère humaine et morale. « Il leur est arrivé ce que dit un proverbe avec beaucoup de vérité : « Le chien est retourné à son propre vomissement » et : « La truie lavée s'est vautrée dans le bourbier » (2 Pierre 2, 22). Nous ne restons pas indifférents face à ce rejet de Dieu de la part de tant d'hommes et de femmes, tout comme Jésus-Christ n'est pas davantage resté insensible face à ceux qui ont refusé de l'accueillir. Un jour qu'il approchait de Jérusalem, « voyant la ville, il pleura sur elle, disant : « Si, en ce jour, tu avais connu, toi aussi, ce qui était pour (ta) paix ! Mais maintenant cela demeure caché à tes yeux » (Luc 19, 41-42).
(à suivre...)

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