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vendredi 7 mars 2008

Dieu est Pere (3)

Dieu est Père (3)

Le dynamisme de la filiation divine, qui est une tension vers l'au-delà, vers la sainteté, vers l'obtention du bonheur éternel, se vit également sur terre en ce sens que « nous devons nous comporter en enfants de Dieu avec les enfants de Dieu » (saint Josémaria, Quand le Christ passe, n° 36). Qu'est-ce à dire ? Faire découvrir aux autres qu'ils sont, eux aussi, des enfants de Dieu, que Dieu les aime d'un amour de miséricorde, que Dieu est leur Père, « lent à la colère et prompt à pardonner » (Jacques 1, 17). (lire la suite) C'est sans doute le meilleur cadeau que nous pouvons leur faire, car il les amènera, comme dans notre cas, à adopter une attitude cohérente avec cette merveilleuse condition, qui nous a été gratuitement accordée par Dieu, et donc - ce sera souvent nécessaire - à se confesser pour retrouver la joie de l'enfant qui a fait la paix avec son Père.
L'esprit de filiation envers Dieu nous pousse à avoir un cœur de père et de mère envers autrui. Un père et une mère sont prêts à passer par-dessus bien des espiègleries et des impertinences de leurs enfants s'ils voient qu'ils font des efforts et qu'ils les aiment malgré tout. Autrement dit, nous devons agir envers les autres avec la patience et la compréhension à la fois d'un père et d'une mère, qui cherchent le bien de leur enfant et le forment pour qu'il marche sur le bon chemin, qui est d'abord celui d'un chrétien fidèle à sa foi. Cela n'exclut pas, bien entendu, de dire ce qu'il faut dire, avec force d'âme et délicatesse, en temps opportun, pour aider à rectifier, pour orienter, voire même pour porter celui qui est momentanément trop faible pour se débrouiller tout seul.
C'est d'ailleurs, pour nous aussi, dans les moments où la vie devient plus difficile, où l'orgueil se fait davantage sentir avec ses revendications de fausse liberté, qui n'est que du libertinage, qu'il faut nous répéter : « Dieu est mon Père, je suis son enfant », pour l'entendre nous dire : « Tu es mon fils, c'est moi qui t'ai engendré aujourd'hui » (Psaume 2, 7).
Apprenons donc aux autres qu'ils sont enfants de Dieu, pour qu'ils fassent à leur tour l'expérience de la promesse de Jésus : « Si quelqu'un m'aime, mon Père l'aimera, et nous viendrons à lui et nous ferons chez lui notre demeure » (Jean 14, 23).

(fin)

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