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mardi 21 octobre 2008

Dieu nous aide à être saints (1)

Dieu nous aide à être saints (1)

Le Seigneur a fait comprendre un jour à sainte Gertrude quelque chose qui l'a sidérée et plongée dans la confusion. Il lui a dit : « Toutes tes œuvres me plaisent de manière absolument parfaite. » Il y a de quoi s'étonner, en effet, d'une telle affirmation, car ce que nous faisons est bien loin d'être parfait. Et pourtant Jésus a dit qu'elles lui « plaisent de manière absolument parfaite » (cf. sainte Gertrude, Le Héraut de l'Amour divin 4, 31, 1).
En présence d'une telle déclaration, sainte Gertrude était perplexe. (lire la suite) D'une part, elle voyait bien que la perfection n'était pas son fort ; de l'autre, elle ne pouvait pas douter de ce que Jésus disait. Dieu sait ce qu'il dit et ne peut ni se tromper ni nous tromper. Elle pensait, dans son humilité, que toutes ses œuvres réunies n'auraient pu plaire à aucun homme, tant elle y découvrait parfois de défauts cachés. Comment pouvaient-elles alors plaire à Dieu, et de façon absolue de surcroît ? Lui qui pénètre les cœurs, comme un glaive à double tranchant (cf. Hébreux 4, 2). Lui qui voit tous les défauts et toutes les imperfections qui restent cachés à nos yeux. Comme une vive lumière dans une pièce fait apparaître tous les grains de poussière qui n'apparraissent pas sous un éclairage plus doux.
Sainte Gertrude s'ouvrit au Seigneur des sentiments contradictoires qui l'agitaient. En présence d'un doute, c'est toujours ce qu'il convient de faire : aller à la source, interroger Dieu dans la prière pour savoir quelle est sa Volonté, pour connaître ses plans et mieux les comprendre. Alors le Seigneur lui répondit : « Si tu avais en ta possession quelque objet avec le savoir et le pouvoir de l'améliorer sans peine et de le rendre ainsi agréable à tous, tu ne négligerais évidemment pas de le faire. »
C'est comme cela qu'un père ou une mère agit envers son petit enfant. Celui-ci est bien maladroit et limité dans ce qu'il accomplit et, en définitive, le travail est plus le fait du papa ou de la maman que de l'enfant. Or, nous sommes un tout-petit enfant auprès de Dieu. Et il convient de se voir plus petit qu'un petit : « Auprès de Dieu qui est éternel, tu es un enfant plus petit qu’un petiot de deux ans auprès de toi. Et outre ta qualité d’enfant, tu es fils de Dieu. — Ne l’oublie pas » (Chemin, n° 860).

(à suivre...)

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