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lundi 27 octobre 2008

L'annonce de la vérité (2)

L'annonce de la vérité (2)

Dans l'Église, les fidèles qui ont été ordonnés évêques et prêtres exercent cette mission avec autorité, in nomine Ecclesiae, au nom de l'Église, qu'ils engagent par leur enseignement. C'est pourquoi tout fidèle doit apporter une adhésion « de foi divine et catholique » à « tout ce qui est contenu dans la parole de Dieu écrite ou transmise par la tradition, c'est-à-dire dans l'unique dépôt de la foi confié à l'Église, et qui est en même temps proposé comme divinement révélé » (Code de droit canonique, canon 750). Mais ils doivent aussi une « soumission religieuse de l'intelligence et de la volonté », extérieure et intérieure, aux autres vérités, (lire la suite) connexes aux vérités de foi (Ibid., canon 752). Cela paraît simple à comprendre, même s'il ne manque pas de gens prêts d'entrée de jeu à contester les déclarations d'évêques ou de conférences d'évêques. C'est simple à comprendre parce que la vérité enseignée, du moment qu'elle est une vérité, partie de la Vérité qui est Dieu (cf. Jean 14, 6), ne peut qu'être admise. Qu'elle soit de foi ou non, c'est toujours une parcelle de la vérité. Elle ne supporte pas la contradiction. Elle peut, certes, être mieux explicitée, rendue plus compréhensible, présentée de façon à être bien comprise par l'esprit contemporain. Mais la vérité est la vérité. On ne voit pas au nom de quel principe un baptisé pourrait la rejeter ou la discuter : cela reviendrait à rejeter Dieu lui-même. Cette remarque prend tout sons sens quand elle est appliquée à l'enseignement de l'Église en matière morale. Une morale qui est universelle, c'est-à-dire la même pour tous les hommes, de toutes les époques et de tous les pays, car venant non des hommes, mais de Dieu.
Nous voyons à quel point l'humilité est indispensable pour s'effacer devant Dieu et le laisser parler en se servant de nous comme d'un relais, d'un haut-parleur. « Ma doctrine n'est pas de moi, mais de celui qui m'a envoyé » (Jean 7, 16). Si Jésus, qui est le Verbe de Dieu, peut s'exprimer ainsi, à combien plus forte raison nous, qui ne sommes que ses créatures.

(à suivre...)

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