ce blog est bloqué à l'entrée en Chine depuis le mois de mai 2007

dimanche 11 janvier 2009

Le baptême du Seigneur

Le baptême du Seigneur

Alors que Jean-Baptiste administre le baptême de conversion à son cousin, Jésus de Nazareth, se fit entendre « une voix qui venait des cieux et disait : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, qui a toute ma faveur. » (Matthieu 3, 17). Je ne sais pas quel effet cette affirmation produit en toi. « Mon Fils bien-aimé ! » Dieu lui-même, venu en personne parmi nous.
Il vous est peut-être arrivé de voir passer quelqu'un de connu non loin de vous dans la rue, un artiste, une vedette de cinéma, un homme ou une femme politique, le chef de l'État. Cela ne laisse pas indifférent. (lire la suite) On s'arrête à le regarder, à le prendre en photo, peut-être même le salue-t-on. Les plus audacieux vont demander un autographe...
Ceux qui se rendaient le dimanche matin au Bois de Boulogne pouvaient voir, avant qu'il ne soit Président de la République, Nicolas Sarkozy courir dans un sens, et Dominique de Villepin aller dans la direction contraire. Quand on a vu cela, on a quelque chose à raconter. Cela donne une petite importance, à ce qui n'en a pas concernant monsieur tout-le-monde.
« Celui-ci est mon Fils bien-aimé, qui a toute ma faveur. » C'est quand même autre chose. Et nous n'en sommes pas émus, pas tout frétillants d'aise ! Évidemment, nous vivons de façon naturelle nos relations avec Dieu, sans affèterie. Mais entre jouer au « m'as-tu-vu » et rester comme un bloc de marbre, il y a l'espace pour des comportements variés.
« Celui-ci est mon Fils bien-aimé, qui a toute ma faveur. » Dieu nous fait savoir que son Fils a toute sa faveur. Qu'il a mis en lui toute sa complaisance. Par ces mots, il veut attirer notre attention. Il ne s'agit pas du fils de n'importe qui. Sachant que le Père l'aime tout spécialement, nous ne pouvons qu'être particulièrement attentifs à lui, marquer un intérêt accru. Aimer Jésus, nous entretenir avec lui, le consulter, prendre son avis, lui présenter nos amis, l'inviter chez nous, lui raconter ce que nous faisons, l'informer de nos projets, et tutti quanti, tout cela fait plaisir au Père, à notre Père.
Par là, Jésus lui-même, sous la poussée de l'Esprit Saint qu'il actionne, nous fait entrer plus pleinement dans la vie divine, nous dévoile davantage certains aspects de la personnalité du Père, car « nul ne connaît le Père, sauf le Fils et celui à qui le Fils veut bien le révéler » (Matthieu 11, 27). C'est ce qu'il fait mais, pour cela, il faut que nous nous fréquentions, que nous aimions dans les faits, avec des faits concrets, « en actes et en vérité » (1 Jean 3, 18), Celui qui est le Fils bien-aimé, super-aimé du Père.

Aucun commentaire: